SABBATH

God's Gift to Us

Sermon: Quelle Est L'oeuvre De Dieu Maintenant? (Partie 5)

#399FR

Given 12-Jun-99


transcript:

A la fin du Jour de la Pentecôte, je venais juste de finir de lire les commentaires que Mr. Armstrong donnait au cours du sermon du 24 juin 1978. Dans ce sermon, il nous exhortait à nous mettre à genoux, à nous repentir, à nous tourner vers Dieu et tout ceci pour de bonnes raisons. Nous voici aujourd'hui, vingt un ans plus tard et je peux constater que nous nous sommes beaucoup écartés de la route par rapport à cette période, et je peux même dire que nous avons plongé (chuté). En 1978, il disait que nous avions besoin d'un renouvellement et que nous étions semblables à un train qui a déraillé. Je pense que nous autres, en tant que corps, aujourd'hui, avons réellement besoin d'une renaissance au-delà même de la portée de cette question?

La partie principale de ce sermon que j'ai donné le jour de la Pentecôte montrait que l'ensemble des sept messages d'Apocalypse 2 et 3 révèlent clairement un ensemble de déclarations telles que : "Voyez ! Je ne tarderai pas", ou bien "Tenez bon jusqu'à ce que j'arrive", montant ainsi que Son retour est imminent. On peut échapper à la conclusion selon laquelle tous ces sept messages s'adressent à l'époque de la fin.

L'importance vient aussi du fait qu'ils proclament tous une même exhortation du genre : "Tenez bon jusqu'à ce que je vienne". "Retenez ce que vous avez reçu", ou "Rappelez-vous d'où vous venez", ou encore "Soyez fidèles". Chacune de ces exhortations est destinée à ordonner à chacune de ces sept Eglises à demeurer ferme, ou à revenir à quelque chose qu'elle avait reçue initialement. Plus spécifiquement, nous trouvons dans une paire de passages d'Apocalypse 2 et 3, et à d'autres endroits dans les écrits de Paul, Jude, Jean et Pierre, qu'elles doivent rester fidèles et dévouées aux doctrines qui ont été délivrées une fois pour toutes aux saints à travers les apôtres. Avec ces deux facteurs déclarés, l'imminence du retour et le fait de tenir bon, la conclusion est que l'ensemble de tous ces sept groupes différents décrits là appartient à l'Eglise des temps de la fin.

Considérant ce qui est en train de se produire actuellement dans le monde et ce qui s'est produit au sein de l'Eglise, nous devons prendre maintenant ces messages pour de l'argent comptant. Les solutions générales à notre présent dilemme sont révélées dans ces messages. Il nous faut revenir avec dévotion à la foi qui nous a été délivrée à travers l'apôtre.

Apocalypse 2 et 3 nous indiquent à la fois la direction à prendre et l'urgence qui existe. Y a-t-il un rapport entre le fait de prêcher l'Evangile et celui de nourrir le troupeau au-delà même de la guérison dont l'Eglise aujourd'hui a un urgent besoin ? Je crois très fortement qu'il existe un rapport, et cela est très important aux yeux de Dieu. Le fait de négliger le troupeau est tout à fait fortement dommageable pour prêcher l'Evangile au monde.

Je crois personnellement que Mr. Herbert Armstrong faisait un très bon usage des moyens technologiques à sa disposition pour propager le message de l'Evangile au monde, mais je crois également qu'il existait un écueil subtil connecté à tout cela, et cet écueil, ce problème furent favorisés et encouragés par un phénomène qui était relié au monde extérieur qui nous entourait et dont la culture et les normes finirent par nous affecter en le même temps.

L'Evangile se répandait à travers l'usage de la radio et de la télévision. Mais tandis que l'Eglise croissait en nombre et en puissance pour pêcher l'Evangile, chacun d'entre nous devenait de plus en plus isolé en tant qu'individu, à la fois au sein de congrégations de plus en plus grandes et au sein de la société même. C'est ainsi qu'à nos propres yeux nous devenions des nuls. Savez-vous ce qu'est un nul ? C'est un zéro. C'est rien du tout. Vous connaissez le caractère du dessin humoristique Ziggy ? Il décrit comment est Ziggy. Il n'est rien.

Aussi loin que nous étions concernés, nous n'étions rien du tout au milieu du succès que l'Eglise pouvait recueillir en tant que corps. Je ne veux pas dire que nous ne savions pas ce que l'Eglise était en train de faire. Nous savions qu'elle prêchait l'Evangile. Mais nous n'avions pas l'impression d'être véritablement importants dans ce travail qui consistait à prêcher l'Evangile, c'est ce qu nous pensions, que nous n'avions aucun impact, aucune part dans ce qui était en train de se faire. Nous nous considérions nous-mêmes de plus en plus, comme étant moins important, moins utile, moins indispensable à cause de l'?uvre qui s'accomplissait.

Je me rappelle avoir lu un article auquel je pensais ce matin en revoyant mes notes, et le fait que cet article paraisse dans Newsweek magazine, m'a rendu presque convaincu de ce que j'ai lu tandis que nous sommes ici à Charlotte. Cet article parlait de ce principe dont je viens de vous parler. Il concernait les adolescents de la grande école. L'article parlait de leurs réalisations académiques aussi bien que de leurs rapports sociaux. Les auteurs de l'article sont parvenus à de très intéressantes conclusions après une très longue enquête détaillée. Je ne dis pas que Newsweek soit l'auteur de cet article. Mais je sais que ce sont les membres eux-mêmes de l'université qui l'ont établi et c'est cet article qui a été publié par Newsweek.

L'une des conclusions majeurs auxquelles ils parvinrent était que les étudiants appartenant à un petit établissement connaissaient davantage de gens et nouait des relations durables plus profondes, ensuite ils s'acquittait beaucoup mieux de leurs études que ceux qui appartenaient à des établissements plus importants, plus vastes. Le plus grand devient un établissement scolaire, le plus petit devient un cercle d'amis ou les grades, les classifications avaient généralement tendance à diminuer. Maintenant, une question naturelle se pose, "Pourquoi ?".

La conclusion issue des recherches fut très claire, la raison en est que les étudiants appartenant aux plus petites écoles avaient l'impression d'être davantage responsables par rapport aux groupes plus importants et ils se considéraient tous comme des amis proches. Ils se voyaient eux-mêmes comme davantage concernés et plus responsables au sein de la faculté et de l'établissement tout entier. Les étudiants des universités plus vastes se considéraient tout simplement comme étant des participants moins impliqués, moins importants par rapport à l'ensemble, et que ce qu'ils faisaient avait moins d'importance que ce que faisaient les étudiants des universités plus petites.

Les gens ayant participé à cette étude conclurent également que ce phénomène n'était pas quelque chose qui avait été planifiée à l'avance. Nul ne proclamait : "Bien, l'école est en train de s'agrandir, par conséquent je vais me replier sur moi-même". Personne ne planifiait un tel raisonnement. Mais c'est ce qui s'est produit. De même, les enfants des petites écoles ne disent pas : "Bien, mon école rétrécit. Je veux en sortir afin de connaître davantage de personnes ailleurs". Non, ils ne pensent pas à cela du tout. Mais agissaient de cette façon.

Ce qu'ils trouvaient c'était que les étudiants des plus grands établissements avaient l'impression d'être accablés par l'importance du nombre d'étudiants dans l'école. Ils compensaient cette impression en concentrant leur attention sur un nombre restreint de personnes, la clique. La clique était un groupe au sein duquel ils se sentaient acceptés, dans une situation confortable, comme s'ils appartenaient réellement à ce groupe, et cette impression leur donnait un motif d'appartenance.

Il y a quelques mois, Evelyne et moi sommes allés voir le film Fourmiz. Pour ceux d'entre vous qui n'avez pas vu le film, ou qui pensez qu'il s'agit d'un film pour les enfants, je peux vous dire ici que vous portez un mauvais jugement. Il s'agit véritablement d'une simple histoire racontée, mais le thème de ce film est très sérieux. Le thème voulait montrer dans un simple dessin animé, et de manière fort humoristique, ce que les gens appellent le syndrome de "perdu au milieu de la foule". Le syndrome de "Ma vie n'a aucun sens".

A présent, la fourmi, qui était au c?ur de l'histoire, était sur le point de s'évader, et de sortir du groupe pour explorer le monde. Mais dans le film, ce héros fourmi, à son insu, s'est reconverti et est devenu le centre de la rébellion, parce que beaucoup d'autres fourmis ont suivi le même chemin. La plupart des gens trouvent des compensations diverses par rapport à la vie réelle. "Accidentel" est le mot clé, parce que c'est ce que ces chercheurs trouvent. Personne n'est capable de planifier ce qui va arriver. Les évènements se produisent d'eux-mêmes. C'est une réalité avec laquelle il nous faut compter, ainsi, "accidentel" pour nous est le mot clé, parce qu'à moins qu'une personne ne s'avise de nager à contre courant contre l'esprit de ce temps, elle sera balayée tout comme la fourmi de l'histoire, par la force du courant de pensée régnant, et l'entraînement de ce que le reste de la foule est occupé à faire.

C'est l'esprit de ce monde qui conduit à cette situation, et Satan en est la source. Il travaille avec duplicité à barbouiller, maculer notre intérêt et le sens de notre orientation, et pour cela, il n'a pas besoin de nous prendre individuellement. Il lui suffit d'agir à travers la création d'une direction générale de pensée et d'intérêt que l'on trouve dans ce monde. C'est cet intérêt que l'apôtre Jean révèle en parlant de "l'appétit de la chair, l'appétit des yeux et la fierté de la vie". Ces trois éléments englobent, renferment l'esprit de ces temps, et ils sont subtils, mais néanmoins ils constituent des forces persuasives, des forces spirituelles, qui créent cette direction pour le Chrétien pèlerin dans le but de brouiller la distinction entre ses choix. Comprenons ce que Dieu montre par rapport à ce que serait notre perspective. Allons à:

EPHESIENS 1 : 15 à 23

C'est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre charité pour tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu'il illumine les yeux de votre c?ur, pour que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force. Il l'a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en, le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au- dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l'a donné pour chef suprême à l'Eglise, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous.

Le sujet de ce paragraphe commence avec le Père. Il se poursuit avec le Fils. Mais à la fin, les relations entre le Christ, l'Eglise et chacun de ses membres deviennent le sujet principal. Le thème majeur du livre des Ephésiens est l'unité. Il nous indique comment nous pouvons l'acquérir et ce que nous devons faire pour la conserver.

Nous sommes décrits par Paul comme étant un corps. Ceci est essentiel pour l'unité. C'est essentiel pour prêcher l'Evangile tout en ne perdant pas notre entité, notre cohésion. Il nous faut avoir la perspective de Dieu de ce que nous sommes. Nous sommes un corps, ce qui signifie un organisme vivant, c'est à dire par analogie, le corps humain.

Comme tout organisme, le corps humain est unifié chaque partie coopère pour le bien de l'ensemble tout entier. Je pense qu'il est très intéressant que Paul n'utilise pas un mot comme "équipe". Le mot équipe évoque quelques associations semblables à celles du mot corps, mais dans ce cas le mot n'a pas la même précision que le corps. Avec le corps, Paul non seulement évoque le concept d'association au sein d'un organisme en vue d'accomplir un travail commun, mais en plus, cela implique des relations plus étroites et une responsabilité à travers laquelle chaque partie du corps répond à la volonté de la tête.

A présent, nous sommes si près de Jésus-Christ, si attachés à Lui que Paul nous décrit comme étant Sa "plénitude". C'est ainsi que nous L'étoffons. Nous Le complétons. Paul agit ainsi dans le but de produire un certain effet, à la fois, sur le rapprochement de notre association avec le Christ, et sur notre responsabilité vis-à-vis de Lui, à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour édifier une certaine force entre Lui et nous.

Laissez-moi vous parler de cela d'une autre manière. L'Eglise, "Nous", sommes le complement de Jésus-Christ. Je ne sais pas si vous comprenez ce que cela signifie. C'est le plus grand honneur qu'un être humain peut recevoir ! Il n'y a rien de plus grand que de dire que nous faisons partie, que nous remplissons, que nous complétons le propre corps de Jésus-Christ. C'est comme si Jésus-Christ, notre Créateur, se considérait Lui-même comme incomplet jusqu'à ce que nous fassions partie de Lui. Il est un marié incomplet, privé de Sa mariée. Comme une vigne, Il est incomplet sans ses rameaux. Comme un Berger, Il est incomplet sans Ses brebis. Et, ainsi, Il est incomplet comme un corps sans membres à travers lesquels Il travaille et Il est glorifié, tandis qu'ils coopèrent avec Lui qui est la Tête.

Maintenant, vu sous cet angle, c'est le corps qui met à exécution la volonté et le but de la tête. Jésus n'employait pas cette spécifique analogie du corps, mais Il s'en rapprochait terriblement. Il enseignait le même principe en utilisant une analogie différente.

JEAN 15 : 1 à 6

Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent.

Voyez-vous la responsabilité ici ? Il s'agit d'une route à deux voies. Il est responsable envers nous. Nous sommes responsables envers Lui. Notre responsabilité consiste à coopérer avec ce que la Tête désire faire, avec la volonté de la Tête. Si nous coopérons, alors nous produirons du fruit. Si nous ne coopérons pas, nous ne produirons pas de fruit.

Versets 5 et 6

Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent.

Dans ces analogies, sont évoquées à la fois, la proche association et la responsabilité qui permettent que nous y mettions du nôtre et que nous coopérions avec Sa volonté. Ces analogies nous enseignent la direction que nous devons choisir pour bien orienter notre volonté.

Il fut un temps dans nos vies, où nous marchions selon notre bon vouloir, de manière insouciante avec l'esprit de notre époque. Nous ne savions pas mieux, ...et pas plus. Maintenant, à cause de notre appel, nous sommes requis pour coopérer avec Lui.

Dans 1 Corinthiens 12 : 12 à 17 Paul s'étend sur l'analogie du corps dans un tout petit contexte différent, mais les éléments essentiels du sujet sont semblables.

1 CORINTHIENS 12 : 12

Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, -ainsi en est-il de Christ.

Cette analogie, l'illustration qu'il donne ici, est presque d'une simplicité enfantine, mais il y a un puissant enseignement dans ceci que nous avons besoin de comprendre, parce que quelquefois, ces choses nous échappent à travers les pressions de la vie quotidienne, elles sont là pour nous rappeler que nous avons une responsabilité au sein de l'ensemble, au sein du tout.

Verset 13 (début)

Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit...

Croyons-nous à cela ? Si nous avons été baptisés par l'esprit de Dieu, nous sommes une partie de ce corps et nous sommes responsables envers Christ au sein de ce corps.

Versets 13 (suite) et 14

... pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit. Ainsi le corps n'est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres.

Pourquoi en est-il ainsi ? Juste parce que cette partie du corps dit : "Je ne fais pas partie du corps et je n'ai aucune responsabilité envers lui", mais cela ne peut changer le fait qu'il FAIT partie du corps. Ce que je veux évoquer ici, au cours de ce sermon, c'est qu'il semble que ces considérations aient échappé à l'esprit des membres de la plus grande Eglise concernant la responsabilité qu'ils ont envers le corps.

Versets 16 et 17

Et si l'oreille disait : Parce que je ne sui pas un ?il, je ne suis pas du corps, -ne serait-elle pas du corps pour cela ? Si tout le corps était ?il, où serait l'ouie ? S'il était tout ouie, où serait l'odorat ?

Il veut en venir au point ici où il montre que chaque partie du corps est indispensable. CHAQUE partie est utile. Même la personne la plus insignifiante est utile.

Verset 18

Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu.

Nous pouvons sûrement comprendre qu'avec le corps humain, chaque partie est placée à l'endroit exact où Dieu désirait qu'elle soit. Je pense que si vous regardiez votre propre corps, vous diriez comme David : "je suis affreusement et merveilleusement fait !" Et je suis très content de voir ma main où elle se trouve et qu'elle ne dépasse pas de mon oreille. Ou que mon ?il ne se trouve pas dans mon talon, ou que mon gros orteil ne soit pas à la place de mon nez, et que mon foie ne soit pas suspendu à l'extérieur de mon corps quelque part comme un accessoire.

Voyez-vous la raison ? Dieu place chacun d'entre nous, individuellement, dans le corps avec sagesse, avec au moins autant de sagesse que celle qu'Il a déployée pour notre propre corps humain, cet organisme, et ainsi nous pouvons penser à quel point nous avons été merveilleusement créés. L'Eglise est constitué par un merveilleux assemblage ! Probablement davantage encore, parce que les jalons, les limites sont beaucoup plus grands.

Verset 19

Si tous étaient un seul membre, où serait le corps ?

L'?il ne peut pas faire ce que fait l'oreille et l'oreille ne peut pas faire ce que fait l'orteil, et le petit orteil ne peut pas faire ce que font les vertèbres, et les vertèbres ne peuvent pas faire ce que fait le nez. Saisissez-vous la raison ? Vous êtes important pour le bien-être du corps, l'Eglise ! La question est "Voulez-vous y mettre du vôtre pour le bien du corps ?"

Versets 25 et 26(début)

... afin qu'il n'y ait pas de division dans le corps, mais que les membres aient également soin les uns des autres, Et si un membre souffre tous les membres souffrent avec lui; ...

Comprenez-vous cela ?

Verset 26 (suite)

... si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui.

Pensez à ce chapitre dans un contexte plus large. Cela commence au chapitre 10 tandis que Paul commence par attirer l'attention sur les problèmes, les divisions qui existent là, au sein de la congrégation de Corinthe. C'est dans le chapitre 11 que ces choses sont évoquées, là où la Pâque est en discussion, puis au chapitre 12 qui contient cette simple mais très bonne instruction concernant le corps humain. Puis cela se poursuit avec le chapitre 13 qui est le magnifique chapitre de l'amour, et enfin le chapitre 14 qui en est l'épilogue.

A présent, formant un tout, spécialement avec l'information qui est donnée au chapitre 13, ces chapitres mis ensemble, nous montrent que nous, les membres individuels du corps du Christ, devons choisir de prendre soin les uns des autres selon les principes de l'amour. Ces chapitres indiquent que nous avons une responsabilité au sein de tout le corps pour diriger nos vies suivant les principes mentionnés au chapitre 13.

Paul nous dit que la pureté, l'aide spirituelle, la force et l'habileté à produire du corps tout entier augmentent ou baissent selon la pureté, la santé spirituelle, la force et l'habileté à produire des parties individuelles du corps. Quand l'une souffre, c'est tout le corps qui souffre. Tout le corps est affecté. Quand une partie est fortifiée, c'est tout le corps qui est fortifié. Cela ne devrait pas être difficile à comprendre. Nous devons triompher de l'esprit de ce monde qui nous incite à penser que nous sommes sans importance. Oh, oui, nous faisons cela. Dieu dit que nous agissons ainsi, et je veux bien croire Dieu.

Je voudrais relier trois passages ensemble qui se trouvent dans les trois contextes que nous venons de lire : Ephésiens 1, Jean 15, et 1 Corinthiens 12. Nous allons considérer le premier dans 1 Corinthiens 12 : 7. La raison pour laquelle je fais ceci, c'est parce que nous assistons à notre propre démission qui nous fait dire : "Bien, je n'ai pas la force de vaincre", ou "Je ne peux pas faire cela". Je vais vous montrer que Dieu affirme, si nous disons ces choses, que ce n'est pas vrai, et que nous ne faisons que L'interpeller actuellement. Rappelez-vous, Il nous place dans le corps comme Il lui plait, et Il ne va pas mettre quelqu'un dans le corps à un endroit où cette personne serait incapable de man?uvrer.

1 CORINTHIENS 12 : 7

Or, a chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune.

Chaque partie du corps bénéficie d'un don, ou de plusieurs dons, "pour un profit maximum". Cela veut dire "pour le bien commun", c'est-à-dire que c'est aussi bien pour la personne à qui Il accorde le don, que pour le bien de l'Eglise tout entière. Dieu s'attend à ce que nous utilisions le don, pas seulement pour notre propre intérêt, mais aussi pour chaque autre personne, le corps tout entier.

Rappelez-vous le verset 18 : "Maintenant, Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme Il a voulu". Nous allons revenir à Ephésiens 1 à nouveau et nous allons voir d'un peu plus près le contenu du verset 18.

EPHESIENS 1 : 18 (début)

... et qu'il illumine les yeux de votre c?ur, pour que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel,...

Cela existe, Dieu L'a révélé. Il nous a donné la conduite. Il nous a révélé l'enseignement. Il nous a illuminés. Il s'est révélé à nous. Pourquoi ?

Verset 18 (suite)

...quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il réserve aux saints,...

Impressionnant ! Nous allons devenir comme Jésus-Christ est décrit dans Apocalypse 1. Et, en plus de ceci,...

Verset 19

...et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force.

Dieu nous a donné la révélation, et Il nous a éclairés afin que nous connaissions l'espoir attaché à Son appel, et à la gloire qui nous attend. Puis, Paul immédiatement attire notre attention sur la puissance de Jésus-Christ.

Versets 20 et 21

Il l'a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir.

Et nous sommes Son corps !

JEAN 15 : 5

Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.

Maintenant, Paul dans 1 Corinthiens, combiné avec Ephésiens 1 et avec ce qui nous enseigne Christ ici dans Jean 15, est en train de nous dire qu'à présent, parce que nous avons reçu l'esprit de Dieu, parce que nous faisons maintenant partie du corps de Jésus-Christ, que nous pouvons bénéficier du même pouvoir impressionnant que Dieu utilisa pour tirer Jésus-Christ de la mort. Christ est bien là, en tant que tête de l'Eglise pour administrer cet esprit à vous et à moi afin que nous puissions vaincre et produire du fruit. Tout ce que nous devons faire, frères, c'est de COMPTER là-dessus !

Nous devons être amenés à comprendre ce qu'Il attend de nous, puis ce que nous serons amenés à faire. Et tandis que nous nous soumettrons, Il y ajoutera Sa puissance pour que Sa volonté s'accomplisse afin que nous puissions Le glorifier et afin que nous puissions produire les fruits de l'esprit de Dieu et fortifier l'Eglise.

Quelqu'un qui aura l'impression de n'être rien, d'être sans importance, ne pourra pas accomplir ces choses. Il ne fera rien parce qu'il ne se sentira pas suffisamment responsable, et il craindra d'être incapable de triompher. Christ a-t-Il donné à chaque partie de votre corps la puissance de remplir sa fonction ? Vous n'avez sans doute jamais ordonné à votre foie de travailler correctement ! Il a la faculté d'accomplir sa tâche. Avez-vous saisi le sens de ces analogies ?

Tout aussi sûrement, Dieu a donné à vos reins, votre foie, à toutes vos glandes, à vos yeux, à vos oreilles, votre nez et votre bouche, à chaque partie de votre corps, la puissance pour travailler au bien de tout le corps. Il vous a également fortifié, ainsi que moi-même pour le bien de tout le corps, l'Eglise. C'est à cela que nous avons accès, et ce pouvoir nous sera accordé si nous croyons. Il s'agit d'un rôle d'attrapeur, si nous croyons ce que dit Dieu. Mais laissez-moi vous avertir. Christ est plus que désireux de nous donner le pouvoir, cependant, Il le donnera seulement pour les objectifs qui se trouvent dans Sa volonté. Tout ce qui sera nécessaire pour le bien du corps et de la Tête, Il nous l'accordera, Il nous donnera tout ce dont nous avons besoin et même davantage pour que nous parvenions au but, Son but.

Dans le corps humain, la tête, le cerveau, donnent une directive et automatiquement, tout le corps se met en mouvement pour mettre en ?uvre cet ordre. Mais dans l'Eglise, frères, nous avons notre propre libre arbitre, et là, le doute existe, ce qui nous offre la possibilité de résister à la volonté de la Tête. C'est pourquoi nous avons été appelés chacun, individuellement pour nous repentir.

Si une seule partie de votre corps est incapable de fonctionner correctement, vous ne pouvez pas travailler, vous ne pouvez pas produire de la même façon que vous produiriez si cette partie, précisément, était en bonne santé. Cette analogie, ce principe, peut nous amener à de très importantes conclusions. Ce vilain coup de téléphone de la semaine dernière était, selon toute probabilité, la faute d'une personne qui n'a pas transmis correctement certaines instructions. Il s'agissait là d'une embrouille, mais je pense que vous pouvez discerner le principe ici.

Dans le même ordre d'idées, une personne aveugle ne peut pas produire autant, de manière effective et efficiente qu'une personne qui voit. Il en va de même d'une personne qui n'a qu'un bras par rapport à celle qui en a deux. Que se passe-t-il lorsqu'une personne n'a qu'une seule main ou même que les deux viennent à manquer ? Et de celle qui est sourde et aveugle ? Que se passe-t-il chez une personne qui a une affreuse migraine, ou des nausées ou qui souffre du syndrome d'Epstein Barr ? Et si elle est atteinte de pneumonie ou qu'elle ait contracté le sida ? Et si une personne est malade des pieds à la tête, comme Dieu nous le montre dans Esaïe 1 juste avant que Juda n'entre en captivité ? Une personne endormie peut-elle produire autant qu'une personne pleinement éveillée ? Et que peut produire une personne à demi-éveillée ?

Pourquoi Dieu amènerait-Il des gens dans l'Eglise qui ne Le représenteraient pas correctement ? Pourquoi amènerait-Il des gens dans une Eglise qui ne fonctionne pas selon Ses directives pour Lui apporter gloire et honneur ? Frères, chacun de nous individuellement avons une responsabilité dans le travail pour le bien-être de tout l'ensemble du corps. Cette subtile pensée selon laquelle nous serions sans importance, ou que ce que nous faisons ou pensons est sans justification, n'est rien de plus qu'une vanité personnelle. C'est un péché. C'est une façon de penser qui dénie la vérité de Dieu. Elle dénie Dieu Lui-même. Il s'agit d'un péché subtil qui va à l'encontre de la sagesse et de l'amour de Dieu. C'est une fausse humilité. Il s'agit d'une justification destinée à tranquilliser la conscience afin de l'empêcher de vaincre.

JEAN 15 : 2

Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit.

Versets 6 et 7

Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous vous voudrez, et cela vous sera accordé.

Désirez-vous la force de vaincre ? Elle est là, à proximité. Simple terminologie,...si nous demeurons en Christ, Il nous accordera ce pouvoir, ...si nous le Lui demandons.

Verset 8

Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.

Est-ce que Dieu désire que nous produisions de l'amour, de la joie, de la paix, de la douceur, de la bonté, de l'humilité et de la fidélité ? Sûrement, Il le veut. C'est Sa volonté. Il accordera le pouvoir de faire ces choses destinées à produire du fruit, parce que cela rehausse, renforce le corps. Cela le glorifie, et cela nous fait aussi du bien. Nous ne pouvons pas perdre. Il a promis de nous donner le pouvoir de vaincre. "Demandez, et vous recevrez le pouvoir de produire du fruit". Il est en train de dire, comme Il l'a fait dans Deutéronome 30 : 19 "Choisissez, choisissez de vivre". Nous pouvons agir ainsi de façon très claire. Mettez ces trois chapitres ensemble, et Il dit effectivement : "Contribuez à une vie sainte pour le bien de tous, sinon vous êtes voués au feu". C'est très net. Nous faisons un choix, mais Il a promis à tous l'aide possible dont nous avons besoin.

Nous comprenons aisément que ce que Dieu désire, c'est que nous n'allions pas dans le feu. Nous n'avons pas reçu l'esprit dans le but de nous étaler, de nous exposer ostensiblement comme le faisaient les Corinthiens, mais au contraire de nous répandre et de produire du fruit chez les autres à travers nous-mêmes. Le fait de recevoir cet esprit, cela nous oblige, et dans le même temps cela nous confère des pouvoirs pour travailler au bien commun. Chacun d'entre nous possède la clé dont dépendra l'abondance avec laquelle coulera l'esprit à travers nous. Le flot de l'esprit de Dieu est régulé par le seul fait d'utiliser déjà ce que nous possédons.

Je ne sais pas si vous réalisez ou pas, mais ce que j'ai voulu exposer ici, c'est le but principal qui consiste à nourrir le troupeau. Sans les membres du corps ayant les moyens d'agir, sachant quoi faire, sachant comment drainer ce pouvoir, nous ne travaillerons pas pour le bien du corps, et le corps ne produira pas, quand il s'agit de prêcher l'Evangile. Cela ne sera pas effectif, patent, manifeste. Il a dit : "Sans moi vous ne pouvez rien faire". Son pouvoir est donné à ceux qui auront contribué au bien-être du corps. Ainsi, Dieu nous instruit pour que nous utilisions Son esprit au profit de tous.

Ceci est presque une sorte d'aparté. Je ne sais pas si vous réalisez bien ceci, mais d'après la connaissance de Mr Armstrong sur un aspect du principe que je viens d'exposer depuis le début de ce sermon, pourquoi ne possédions-nous pas de salles de réunions locales et pourquoi n'en étions-nous pas propriétaires ?

Certains d'entre vous ont peut-être été amenés à penser que nous n'avions pas d'argent pour faire cela. Ce n'est pas la bonne réponse. Ce problème était secondaire. La véritable raison était qu'il était très inquiet au sujet des membres de l'Eglise dont il pensait qu'ils perdraient leur vif intérêt si nécessaire pour notre croissance à l'image de Dieu et pour prêcher l'Evangile au monde. Il craignait que les membres ne commencent graduellement à penser par eux-mêmes localement et individuellement. Eux-mêmes ne se voyaient pas du tout comme étant une partie de l'Eglise tout entière, une partie de quelque chose beaucoup plus grand, beaucoup plus large, beaucoup plus grandiose que tout ce qu'ils avaient pu imaginer de la vie elle-même, ainsi ils reportèrent tout intérêt sur leur propre personne charnelle et mondaine.

Savez-vous ce qui s'est passé ? Cela devait arriver de toute façon. Ce qui provenait du monde était devenu trop difficile à cacher, parce que le corps s'était affaibli à force de concessions. Il avait graduellement succombé à l'esprit du monde tandis que l'Eglise s'était tournée vers le Laodicéanisme de la même manière que le monde. Les congrégations locales, comme résultat de tout ceci, furent à l'image de ce monde, bien que nous ne possédions pas d'établissements. Nous finîmes par devenir fractionnés, compartimentés, tandis que nous devenions extrêmement difficiles à gérer, surtout pour le pasteur, jusqu'à ce que notre fonctionnement se mit à ressembler essentiellement à de nombreux égards, à l'Eglise Protestante.

Laissez-moi détailler notre route. D'abord nous commençâmes à mettre sur pieds, des Clubs d'Orateurs, puis quelques années plus tard, nous séparâmes le Y.O.U du reste de la congrégation, parce qu'après tout, nous devions faire quelque chose pour les jeunes. Ensuite, le Y.E.S apparut parce que nous ne voulions pas abandonner les plus jeunes enfants.

Je veux vous poser une question individuellement. Où voyez-vous qu'il faille quitter papa et maman, les relations familiales ainsi que la bonne responsabilité donnée par Dieu aux parents afin qu'ils enseignent leurs propre enfants ? Je pense que c'était une responsabilité que de nombreux parents voulaient volontairement abandonner à l'Eglise, au gouvernement de l'Eglise. Ce n'était pas une bonne idée.

Je sais où tout cela a conduit les parents, et je pense que beaucoup d'entre vous ont expérimenté cela. Vous approuviez toute création d'activités qui pouvaient CONCERNER vos enfants, tout ce qui pouvait amener des diversions pour vos enfants ou des divertissements, mais qui ne créaient pas d'interactivité avec eux. On considérait tellement mal les parents qu'ils n'étaient même pas autorisés à assister aux études Bibliques des jeunes, parce que le leadership proclamait : "Bien, les enfants ne commenceront pas à étudier, tant que vous restez ici !" Le but était raté par tous.

Ensuite, il y eut les études Bibliques pour les plus âgés, puis celles pour les célibataires. Puis à la fin du Club des Orateurs, on créa le Club Spécial Gradué, puis la Classe d'entraînement au Leadership. Entremêlé et connecté à toutes ces choses il existait tout un assortiment de réunions permanentes et d'activités sociales presque partout, dans lesquelles le pasteur local se retrouvait en grande partie impliqué.

Dites-moi, quelle est la responsabilité principale d'un pasteur ? C'est d'enseigner la PAROLE et de passer son temps dans la parole. Lisez Actes 6. C'est ce qui est dit ici. Les diacres étaient formés pour la suite, pour la succession, disait Pierre, afin qu'ils puissent passer leur temps dans la PAROLE et dans la prière pour le bien du corps.

Je ne dis pas que certaines de ces choses étaient mauvaises en elles-mêmes, mais le poids de toutes ces activités ne pouvait pas être man?uvré. Nous étions devenus aveugles par leurs effets, et nous ne pouvions plus maîtriser ces effets. Quels étaient ces effets ? Je vous dirai de quoi il s'agissait. De manière graduelle et subtile, nous en étions arrivés à penser que toute cette activité tourbillonnante incarnait le Christianisme. Tout cet affairisme, combiné au syndrome de "perdu dans la foule" et à la mondanité qui rampait à l'intérieur de l'Eglise était devenu trop lourd à supporter, ainsi notre dévotion pour notre appel déclina, et nous étions subtilement amenés à abandonner notre but véritable.

Savez-vous que tout cela affecta tellement le quartier général que Mr. Armstrong mentionna cela au cours de ce même sermon du mois de Juin 1978, que tandis qu'il était loin du quartier général et à son insu, l'étude de la Bible du vendredi soir, qui durait sans interruption depuis trente ans, venait d'être annulée par l'administration ? Pourquoi ? Parce que l'on avait l'impression que cela n'était plus un besoin. "Je suis riche et pourvu de biens, je n'ai besoin de rien". Apocalypse 3 : 17

A la décharge de ce premier point, ...je ne sais pas qui fut à l'origine de cette décision d'annuler cette activité, ...il est indéniable que les membres furent avertis que cette décision serait prise. Cela n'attira pas leur attention. Ils n'assistaient déjà plus aux études Bibliques. Bien, je pense qu'ils montraient naturellement qu'ils avaient d'autres choses plus importantes à faire.

AGGEE 1 : 2 à 11

Parle à Zorobabel ! dit l'Eternel. Fortifie-toi, Josué, fils de Jotsadak, grand sacrificateur ! Fortifie-toi, peuple entier du pays ! dit l'Eternel. Et travaillez ! Car je suis avec vous, Dit l'Eternel des armées. Je reste fidèle à l'alliance que j'ai faite avec vous Quand vous sortîtes de l'Egypte, Et mon Esprit est au milieu de vous ; Ne craignez pas ! Car ainsi parle l'Eternel des armées : Encore un peu de temps, Et j'ébranlerai les cieux et la terre, La mer et le sec ; J'ébranlerai toutes les nations ; Les trésors de toutes les nations viendront, Et je remplirai de gloire cette maison, Dit l'Eternel des armées. L'argent est à moi, et l'or est à moi, Dit l'Eternel des armées. La gloire de cette dernière maison sera plus grande Que celle de la première, Dit l'Eternel des armées ; Et c'est dans ce lieu que je donnerait la paix, Dit l'Eternel des armées. Le vingt-quatrième jour du neuvième mois, la seconde année de Darius, la parole de l'Eternel se révéla par Aggée, le prophète, en ces mots : Ainsi parle l'Eternel des armées : Propose aux sacrificateurs cette question sur la loi :...

Ce même principe illustré par ces personnes qui ne voulurent plus assister aux études Bibliques à Pasadena, est ce même principe sous-entendu qui est présenté ici dans Aggée 1. Dieu ne dit pas ici littéralement que les gens n'assistaient plus aux études aux versets 2, 3 et 4. Mais Il parle de cette manière pour montrer, en conclusion, le résultat obtenu à partir de leurs propres agissements. C'est ce même principe qui apparaît là dans Apocalypse 3 : 17 où Dieu dit : "Je me suis enrichi, je n'ai besoin de rien". Non, ils ne disaient pas littéralement ces choses textuellement. Quelques uns ont pu dire cela, mais par leurs actions ils démontraient bien qu'ils tenaient ce langage.

C'est nous qui choisissons de consacrer notre temps et notre énergie à ce que nous voulons faire. C'est la raison pour laquelle Dieu a dit que nous devons retrouver la foi qui nous a été délivrée une fois pour toutes avec notre premier amour. Nous devons choisir de faire tout ce qu'il y a dans notre c?ur. C'est comme si nous le traduisions avec notre langue. Ce que Dieu est en train de dire dans le rappel de ces versets que nous lisons ici, c'est que pour ceux qui ont fait une alliance avec Lui, cette vie de chaque jour ainsi que la prospérité sont directement attachées à la condition du Temple et à la qualité de notre relation avec lui.

Par "prospérité", je ne veux pas parler spécialement de prospérité économique, mais cela fait partie de l'emballage. Le Temple est le corps du Christ. Il s'agit simplement d'une analogie.

Ceci est le message que nous autres, le ministère de l'Eglise du Grand Dieu, essayons d'arracher, d'extirper de la plus grande Eglise. Ce que nous voulons dire : "Mettons les choses essentielles à la première place," et c'est le Temple, le Corps, qui vient d'abord en premier. L'état du Temple, du Corps, dépend essentiellement de l'état spirituel des membres individuels du Corps.

L'Eglise n'est en aucune manière, en état de produire la gloire et l'honneur dignes de notre Dieu. Ainsi, les gens sortent en courant, en direction des champs pour semer quelque chose qu'on ne pourra pas faucher maintenant. Cette action doit être dirigée, entreprise depuis le sommet de l'administration jusqu'au bas du groupe. Si les efforts pour prêcher l'Evangile devaient être couronnés de succès, il nous faudrait alors entreprendre ce que Dieu, à travers Aggée et Zacharie, instruisit à Zorobabel et Josué le grand prêtre, à faire.