SABBATH

God's Gift to Us

Sermon: Etre Parents (Partie 3): Les Meres

#404FR

Given 17-Jul-99


transcript:

Un certain nombre de semaines se sont écoulées entre mes derniers sermons, je pense que ce serait une bonne idée de revoir les deux sermons que j'ai donnés dans la série concernant les parents. Cela nous fera une bonne continuité avec celui d'aujourd'hui.

Le premier sermon couvrait les principes généraux du rôle des parents, autrement dit le fait "d'élever ses propres enfants", comme de la plus haute importance par rapport à notre rôle de Chrétien. C'est très important. Cette affirmation va contre les idées de la plupart des gens dans le monde qui ne pensent pas qu'être parent est la chose la plus importante, aussi laissent-ils cette tâche à d'autres, tels les crèches et autre organismes semblables, les grands-parents, la télévision la télévision qui remplacent donc les parents. Mais Dieu dit : "Non. Je suis votre Père, et vous êtes comme Moi, un Parent". Le fait qu'Il se soit révélé Lui-même à nous en tant que Père, montre l'ampleur de Sa pensée à propos du rôle des parents, aussi, cela m'incite à penser très clairement que le fait d'être parents doit s'accompagner d'une très haute priorité dans nos vies.

Le deuxième sermon faisait surtout état de la structure de la famille. Rappelez-vous, j'ai dit qu'il apparaissait très clairement dans la Bible que la structure qui était montrée dans certains passages était celle du patriarcat, ce qui signifie un père à la tête de la famille, une mère qui est son aide et sont support, ainsi que des enfants sous leur autorité, apprenant et croissant au sein de cette famille et oeuvrant ensemble comme un tout homogène. En fait, Israël elle-même était une patriarcat, avec Jacob à sa tête et les douze tribus sous lui. Ce système transparaissait à travers les tribus et les clans avec certaines familles à leur têtes, mais de toute manière, il y avait dans chaque cas des pères en charges de leurs familles immédiates. Ce système représente la structure familiale type.

Dieu a placé le père en situation d'autorité sur la famille afin de la conduire et de la guider et non pas pour exercer sur elle une autorité dictatoriale, non pas pour l'écraser à travers cette autorité, mais Dieu lui a décerné cette autorité et cette responsabilité pour qu'il puisse diriger la famille dans la bonne direction, la voie divine.

Quand je me suis exprimé sur ce sujet, cela m'a amené à revoir les vertus de la soumission, et combien cette attitude est importante pas seulement dans le comportement de la femme, mais aussi dans ceux du mari et des enfants afin de pouvoir être certain que ce patriarcat, un saint patriarcat, fonctionne correctement.

La soumission est très importante. Rappelez-vous que cette qualité est traitée dans EPHESIENS 5 avec "Se soumettre les uns aux autres comme au Seigneur". Et ensuite, on peut lire "Femmes, soyez soumises à vos maris et maris, aimez vos femmes". Rappelez-vous également que j'ai finalement terminé en disant que l'amour que l'hommes témoigne à sa femme est également un acte de soumission. Il s'agit d'un acte de soumission envers Dieu Lui-même et envers Jésus-Christ. Cela permet aux faits de se placer dans une bonne perspective.

Lorsque je suis parvenu à la fin de ce sermon, afin de régler le tir sur l'importance du père et son rôle de parent, nous nous sommes aperçus à travers quelques statistiques que l'absence de paternité est un fléau sur cette terre, que le manque de paternité conduisait au crime. Cela conduit aussi à l'illégitimité. Cela mène à des vies brisées. Et puis cela entraîne aussi vers un comportement répétitif, où le fils devient à son tour un père absent et le cycle continue à se propager tout au long de la génération suivante.

Un père doit toujours imiter Dieu le Père et le soin dont Il parle constamment dans la Bible afin qu'il puisse se comporter de la même façon que Lui. Il est le Père. C'est Son modèle qu'Il montre dans Sa parole, modèle que nous devons suivre en tant que pères physiques. Nous sommes supposés imiter Sa direction, Son orientation en tant que Ses enfants. Sa disciplines est éprouvante. Dieu est constamment en train d'enseigner sous différentes formes, ainsi qu'à travers Son leadership ou Son exemple. Ainsi, le rôle du père que nous avons découvert à la fin du sermon, est central dans l'enseignement de la voie divine pour la génération suivante. La raison de cet intérêt pour ce rôle c'est parce que Dieu désire davantage de fils et de filles qu'Il va pouvoir parenté pour augmenter Sa famille, tant que "la composition de Son gouvernement ne sera pas achevé". Ce gouvernement, ce sera Sa famille et Il désire nous y affilier tous pour l'éternité. C'est notre travail de Lui fournir une autre génération d'enfants, la sainte semence.

Avant d'entrer dans le rôle des mères je désire faire le point avec celui des pères, parce qu'il est important, je pense, que nous nous référions à quelques passages des Ecritures qui les prennent directement pour cibles. Nous commencerons dans :

EPHESIENS 6 : 4

Et vous, pères, n'irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur.

Que dit le Nouveau Testament à propos du rôle des pères ? Exactement la même chose que l'Ancien Testament. Rappelez-vous, nous sommes allés dans DEUTERONOME 6, où nous avons vu que Dieu disait aux pères, aux fils, et aux petits enfants, qu'il était de leur responsabilité d'enseigner leurs enfants, "quand vous vous lèverez, quand vous voyagerez, quand vous travaillerez de vos mains, quand vous parlerez, et quand vous vous coucherez".

Du lever au coucher du soleil, vous enseignerez la voie de Dieu à vos enfants. D'une manière succincte Paul dit "Pères, vous êtes toujours impliqués dans cette tâche. Vous devez continuer à l'assumer, parce que la voie de Dieu doit toujours être poursuivie". Jésus n'a jamais apporté de nouveaux et radicaux changements dans la voie divine. Il l'a vécu et expliquée dans toute sa plénitude, et ici, l'un de Ses principaux apôtres de l'Eglise, celui qui s'occupait spécifiquement des Gentils, dit : "La voie qui a été tracée dans l'Ancien Testament est toujours celle que nous poursuivons actuellement".

Cette phrase ; "élevez-les dans l'éducation et les remontrances du Seigneur", signifie qu'il faut les nourrir selon la discipline et l'instruction du Seigneur. Education, ou soins, comme le précise la King James, est un mot général qui est employé dans n'importe quelle forme d'éducation. Ca peut être une méthode spécialisée. Cela peut traduire une instruction formelle à l'aide de laquelle vous dites à votre enfant, "Regarde, voici la manière dont nous allons faire telle chose et ainsi de suite, et ici, sur le tableau je vais te tracer la marche à suivre". Ce serait une sorte d'entraînement formel. C'est aussi une manière de faire pénétrer l'instruction.

Dans notre famille nous avons une histoire concernant Virginia. Elle venait de claquer la porte. Elle n'était alors qu'une jeune fille tandis que Papa lui répliqua : "Virginia, va fermer la porte correctement, c'est-à-dire doucement". Elle retourna fermer la porte. "Virginia, retourne faire la même chose". "Recommence encore". "Recommence". "Recommence". C'était une façon de lui faire rentrer ce comportement dans la tête. Je ne sais pas si elle fait claquer les portes aujourd'hui. Elle n'agit peut-être plus ainsi, parce qu'une chose a dû s'imprimer en elle, c'est que lorsqu'on ouvre ou ferme une porte, on doit la refermer avec douceur de manière à ne pas réveiller ou secouer toute la maisonnée.

Vous pouvez également enseigner à l'aide de jeux inter-actifs. "Je suis l'employeur et tu es l'employé". Maintenant, comment allons agir dans certaines situations ? La psychologie moderne aime les jeux inter-actifs. J'ignore à quel point c'est bénéfique, mais c'est une forme d'instruction.

Il y a également l'exemple, qui peut être LA meilleure manière d'enseigner qu'un père a à sa disposition. Mais ça peut-être aussi la forme la plus destructrice d'instruire qu'un père peut adopter s'il n'est pas un bon exemple à suivre, s'il n'est pas saint. Je sais, de pas mes propres enfants, qu'ils me regardent avec des yeux de faucon. Si j'agis sans précaution, ils vont agir de même, en faisant de mauvaises choses. Je désire qu'ils agissent comme moi en faisant de bonnes choses.

Je ne sais pas combien de fois j'ai entendu des histoires de pères ayant un très mauvais langage certaines fois, c'est le cas du jeune Bobby qui entend son père jurer alors qu'il se trouve sous la voiture à effectuer une réparation et qu'il vient de se tordre le pouce à la suite d'un mouvement brusque. C'est alors que Bobby va utiliser ce terme devant sa mère. "Où as-tu entendu cela ?" Et le voilà troublé car son père est celui qui devrait se cacher pour avoir été un mauvais exemple pour son fils.

Et puis, naturellement, il y a la discipline elle-même, la correction. Quand quelqu'un veut corriger son fils ou sa fille, cette personne doit toujours paraître irréprochable. Mais, je fais mettre ceci en veille parce que mon prochain sermon portera essentiellement sur la correction, sur la sorte de discipline qui convient. Je désire vous laisser songer à cela, à la manière de vous comporter quand vous corrigez, vous enseignez, vous donnez une leçon avec la punition qui peut s'en suivre. Cette manière d'agir sera beaucoup plus effective, agissante.

Le mot remontrance est plus spécialisé. Il signifie instruction par la parole essentiellement. C'est quand vous parlez à vos enfants pour leur donner une instruction de telle ou telle manière à propos d'un thème, mais c'est surtout lorsqu'il s'agit de l'instruction du Seigneur. Paul agit de la même manière que nous, comme nous l'avons vu dans le premier sermon à ce propos, les apôtres étaient les premiers enseignants spirituels en le matière, et aujourd'hui, il nous faut donner à nos enfants cette même instruction verbale du Seigneur. Ils doivent entendre cela de notre part et être capables de dire : "Ceci est ce à quoi mon père croit. Et je crois à cela moi aussi". Ils devraient entendre cet enseignement de nos propres lèvres. Ceci implique le fait qu'il faut enseigner cette connaissance.

Ceci implique aussi qu'il faut enseigner ces choses tout en ménageant l'émotion. J'ai lu dans une étude qui a été publiée que les pères ont beaucoup à dire sur le sujet, ils ont beaucoup à enseigner et cette responsabilité joue un rôle chez les enfants sur le plan émotionnel. Généralement, un père joue beaucoup plus rudement qu'une mère avec ses enfants, mais c'est précisément ce côté rugueux qui joue un grand rôle et provoque une certaine émotion, un certain émoi qui fixe chez les enfants les limites de ce qui est acceptable et de ce qui ne l'est pas, aussi loin que cette émotion peut porter, aussi profondément qu'elle peut être ressentie. "Johnny, tu me sembles très excité actuellement, je te demande de te calmer". Je ne sais pas combien de fois ai-je pu dire cela. Il s'agit dans ce cas là d'enseigner une compréhension correcte de n'importe quel principe, et cette remontrance là vaut une réprimande. Ce que Paul veut dire ici, c'est que le rôle d'un père comprend la sphère entière de l'entraînement des enfants. Ce rôle doit être assumé de manière complète et totale. Le père doit superviser tout cela. Il doit avoir cela à l'esprit à propos de chacune de ses initiatives. Nous tous, ici, nous nous rendons bien compte que tout ceci doit se faire sous la houlette du Seigneur, sous l'ombrelle, disons, de la volonté de Dieu.

L'instruction dans la voie divine vient d'abord, parce qu'elle constitue la base pour toujours de ce que l'enfant fera plus tard. Ce à quoi il croit, rappelez-vous-en, et nous l'avons entendu maintes fois, il le fera. Ce principe travaille chez l'enfant aussi bien que chez l'adulte. Ce à quoi vous croyez, déterminera votre conduite. Si nous mettons l'instruction de la voie divine en premier, cela va engendrer des bases correctes dans la conduite des enfants. Ils ne peuvent pas tout maîtriser quand ils sont encore jeunes, mais ce qu'ils peuvent comprendre, ce qu'ils font pour comprendre, cela les aidera et nous pourrons ensuite bâtir sur cet acquis. Nous finissons par atteindre dix-huit ou vingt ans. Vous pouvez alors recevoir une plus grande quantité d'instruction à cet âge. Et comme le temps continue et qu'ils peuvent apprendre de plus en plus, l'enfant est alors capable de comprendre davantage et de rassembler toute cette connaissance. Le résultat de cela sera une meilleure conduite si tout cela a été enseigné correctement.

Rappelez-vous la devise qu'avait adopté Mr. Armstrong à propos de l'institution qu'il avait fondée pour enseigner les jeunes gens dans l'Eglise : "La parole de Dieu est le fondement de toute connaissance". Nous autres, au sein de nos familles devrions avoir ce thème pour devise dans l'enseignement de nos enfants. "La parole de Dieu est le fondement pour la conduite de mes enfants". Cela peut s'édifier à travers les années, et les enfants alors, auront les outils nécessaires à leur disposition pour devenir des adultes, aussi bien que des enfants ayant foi en Dieu, parce que c'est le but de notre action.

Pères, vos gars avec vous comme cibles, finiront par mieux connaître la voie de Dieu. Vous feriez mieux d'avoir le nez dans la parole de Dieu afin de l'étudier afin que vous puissiez transmettre cette connaissance, cette sagesse à travers eux. Vous feriez mieux de vivre cela afin qu'ils voient votre exemple et puisse dire : "Je veux seulement devenir comme papa".

Reportons-nous dans un parallèle à ceci qui se trouve dans COLOSSIENS. Paul ajoute une autre petite chose de base au début d'EPHESIENS 6 : 4

COLOSSIENS 3 : 21

Pères, n'irritez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent.

Ce que la colère engendre, ce que le courroux provoque tandis que nous enseignons nos enfants c'est, au bout du compte, le découragement. D'habitude, les pères... et je m'inclus moi-même dans ce groupe, sont souvent au bord des nerfs, sous l'emprise de la colère, quand ils corrigent leurs enfants. L'enfant a fait quelque chose qui dérange nos habitudes, nos règles. "Pour qui il se prend ? Je vais lui rappeler nos principes. Je vais le lui dire en face. Il devrait savoir ce qu'il a à faire. Pourquoi franchit-il les limites ?"

Les pères ont la propension à se mettre en colère rapidement. Mais cette expression ne doit pas se traduire par une colère fumante, une colère empreinte de rage. Elle doit être rapide et courte, intense et progressive. Mais Paul dit : "Les gars, soyez très judicieux dans la façon d'utiliser la colère". Si nous voyons Dieu le Père, Il corrige quelquefois avec colère,...aussi doit-Il être notre modèle. Parfois, quand la colère d'un homme souffle, elle peut abattre une maison si l'enfant à gravement enfreint les limites tolérées. Mais remarquez les adverbes et les adjectifs que j'ai utilisés ici. Il est préférable qu'ils soient un peu sévères. Dieu se met en colère pour des choses criantes qui s'imposent comme la rébellion, et qui encombrent Sa respiration. La clarté, l'évidence mettent à nu la méchanceté.

La plupart du temps, Dieu est extrêmement patient. Il corrige avec amour. Il agit avec miséricorde. Il a fait preuve d'une grande retenue vis-à-vis de Son enfant Israël. Il s'est montré réservé avec la colère. C'est évident. Elle doit être utilisée avec sobriété, parce que si elle est employée trop souvent, elle a tendance à provoquer un sentiment de réprobation envers le père, car ils ne ressentent pas l'amour qui devrait être à l'origine de la punition. Ils ne voient que la colère, parce qu'elle se manifeste tout le temps.

C'est ce qui est arrivé à propos d'Esaü en un sens. Je ne dis pas qu'il ait seulement considéré la colère, mais c'est cette même amertume que nous devons éviter. L'une des choses qui causent l'amertume c'est le traitement dur et la colère. Paul donne cet avertissement au hommes. "Ainsi, vous voyez, les gars, je sais qu'il est facile de se mettre en colère, mais prenez garde". Rappelez-vous les conséquences dans ce cas. Ne vous énervez pas. Prenez votre temps. Il est inutile de détruire l'enfant d'un seul coup.

Reportez-vous à HEBREUX 12. Rappelez-vous, nous avons dit que Dieu est notre modèle sur la manière de pratiquer la discipline. Paul utilise ici l'argument qu montre la façon contraire que j'aimerais développer. Il passe du moindre au plus grand,...c'est-à-dire du père humain à Dieu le Père, afin de montrer un certain côté de Dieu le Père. Mais je désire présenter cela d'une autre manière. Je pense que nous devrions considérer Dieu le Père et dire: "Je pense que je devrais probablement châtier de la même façon que Lui".

HEBREUX 12 : 6

...car le Seigneur châtie celui qu'il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils.

Ce que signifie ce passage, c'est que si nous aimons réellement nos enfants, nous les châtierons. Si nous les reconnaissons comme nos enfants, nous les disciplinerons correctement. Les versets 9 à 11 nous disent pourquoi.

Versets 9 à 11

D'ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ? Nos pères nous châtiés pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon, mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice.

Ceci exprime le fait que Dieu nous châtie parce qu'Il nous aime et parce qu'Il y voit là notre intérêt. Que désire-t-Il que cela produise ? Le verset 10 nous le dit : "Afin que nous participions à Sa sainteté". Voilà le but. C'est le principe sous-jacent qu'Il utilise quand Il veut nous discipliner. Il dit : "Je désire que cet enfant de Moi soit saint et les moyens que je vais utiliser pour parvenir à ce but sont la discipline, la correction et le châtiment". Il ne s'agit pas toujours d'une fessée venant de la part de Dieu. Quelquefois, c'est à travers certaines épreuves par lesquelles nous passons. Quelquefois, nous passons à travers certaines épreuves un peu plus difficiles pour tester notre caractère. Quelquefois, il s'agit de faire face à une véritable calamité nous donnant l'impression que le monde entier s'écroule autour de nous, ou que tout le monde s'écroule. Il permet cela de différentes façons, mais Il le fait toujours pour notre avantage afin qu'un jour nous puissions être semblables à Lui, saints, comme Il est saint, comme dit Pierre dans 1 PIERRE 1.

Il prend le temps, Il utilise la douleur pour nous façonner, pour nous former, pour nous guider dans la voie qui doit être la nôtre et qu'avec le temps nous ne devrions pas abandonner. Quand nous aurons atteint cette plénitude, nous verrons les choses comme Lui, nous aurons Son caractère en nous, et pas seulement un bouquet d'actes à faire ou à ne pas faire. Nous aurons Son caractère en nous et nous agirons selon ce caractère. Il utilise la correction pour que nous parvenions à ce résultat et c'est de la même manière que nous devons travailler avec nos enfants.

MALACHIE 2 dit que nous avons été faits homme et femme (mari et épouse) pour produire de la semence sainte. Dieu, alors utilise cette semence sainte pour en faire Ses enfants. Nous devons faire cela d'abord. Ils nous sont confiés avec soin et nous devons suivre le modèle que Dieu le Père nous a montré.

Au verset 11 il est écrit que ce n'est pas une joyeuse promenade. Dieu admet que la correction n'est pas drôle à donner ni à recevoir en fin de compte. Nous connaissons le vieux cliché : "La correction me fait plus mal qu'à toi". C'est vrai dans de nombreux cas, mais il ajoute, "ensuite cela rend joyeux". Nous devons considérer le long terme de cette assertion. Il nous faut supporter les douleurs, les souffrances maintenant afin que par la suite nous puissions voir dans nos enfants les fruits paisibles de justice qui émaneront d'eux. C'est ce que Dieu, précisément, désire voir en nous, et c'est la raison pour laquelle Il nous traite comme Il le fait. Et de la même manière, mais à moins grande échelle, c'est ce que nous devons faire avec nos enfants.

Remarquez également que ces paroles exigent une instruction, appellent à une formation. "Ceux qui ont été formés par elles". L'implication ici, est qu'il ne s'agit pas d'une période d'abondance. Une tape sur les fesses d'un enfant ne va pas produire des fruits paisibles de justice ensuite. Ces fruits ne s'obtiennent qu'à la suite d'un long processus répétitif. Dieu nous donne dix-huit, vingt années pour entraîner et instruire un enfant sur la route qu'il devra suivre ensuite. Nous devons pratiquer cet entraînement.

Ceci est la culture de la "satisfaction pressante". Nous lançons des cris perçants. Vous ne pouvez pas obtenir des fruits paisibles de justice avec des cris perçants. Cela ne fait pas travailler. Vous ne pouvez ne pas produire les fruits paisibles de justice en distribuant de la grosse farine d'avoine (si vous voyez ce que je veux dire). Vous devez prendre le temps. Vous devez vous attendre à quelques égratignures. Comme je l'ai dit, cela est douloureux et pénible, ce n'est pas quelque chose de joyeux, mais vous devez vous investir en temps et en douleurs pour être certains que le produit qui sortira à la fin sera solide et de bon aloi, et que ces fruits de justice existeront. Rappelez-vous, nos pères humains, comme il est dit, nous ont châtiés seulement certains jours, mais Dieu dit que cette éducation nécessite une période de châtiment beaucoup plus longue. Seulement les résultats de ce travail seront éternels, et c'est ce qui importe.

Si je devais résumer toute l'instruction destinée aux pères, voici ce que je dirais : Les pères revêtent un caractère vital dans l'éducation des enfants, tout comme Dieu le Père est absolument vital pour conduire Ses fils à la gloire. Simplement, le modèle est situé un cran en-dessus du père physique. Le rôle du père humain au sein de la famille doit être basé sur le modèle incarné par Dieu le Père, il consiste aussi à enseigner la voie de Dieu pour conduire la génération suivante. Il accomplira cette mission en entraînant ses enfants au moyen de possibilités diverses telles que : l'exemple, le jeu, l'exercice, les tests, la discipline. Son action aura pour but de préparer ses enfants pour le Royaume de Dieu. C'est le but de l'éducation des enfants, amener ces enfants dans le Royaume de Dieu, en les mettant sur la voie.

Naturellement, l'autre moitié de l'éducation des enfants dans l'équation parentale, c'est "maman". Dans mes recherches, cependant, j'ai été très surpris de constater combien peu de choses sont dites à propos de mamans. En fait, je n'ai pas pu trouver un seul endroit ou l'éducation des enfants était directement reliée à un commandement venant de la mère. Ceci devrait nous révéler quelque chose. Cela devrait nous révéler deux choses :

1° Elle n'est pas principalement responsable de l'éducation des enfants. C'est le père qui est pleinement responsable. La part de son travail est d'être le chef de la famille. Il est celui qui est pleinement, entièrement responsable.

2° Le père et la mère sont impliqués ensemble. Tout ce qui est donné au père de faire s'applique également à le mère,... peut-être sous un angle différent, mais le mari et la femme sont impliqués ensemble dans cette tâche. Ils doivent travailler ensemble dans cette responsabilité. L'un ne doit pas faire une chose et l'autre, autre chose séparément. Ils forment une équipe et ils doivent remplir leurs rôles respectifs. Le mot mère apparaît environ 250 fois dans la Bible. Il est employé habituellement dans un sens descriptif, montrant comment était la mère de telle ou telle personne. Il est très peu employé dans le sens de parent. Son rôle est attaché, lié à celui de son mari. Elle est son partenaire. Comme il est dit dans GENESE 2, au commencement, Dieu disposa cela de cette façon.

GENESE 2 : 18

L'Eternel Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui.

Versets 20 à 24

Et l'homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais, pour l'homme, il ne trouva point d'aide semblable à lui. Alors l'Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L'Eternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme. Et l'homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l'appellera femme, parce qu'elle a été prise de l'homme. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et il deviendront une seule chair.

La marge précise "s'attachera, s'accrochera". C'est un fait intéressant, parce que "s'attacher" sous-entend l'idée d'une action, cela signifie qu'elle "s'attache" à lui. Il a davantage le sens d'étreindre, de serrer, si vous comprenez ce que je veux dire. Il ne s'agit pas f'une chose passive. C'est quelque chose d'actif.

"Et, ils deviendront une seule chair". Voilà comment ils s'attachent l'un, l'autre jusqu'à ce qu'ils soient inséparables. Ils ne sont plus qu'une seule chair.

Allons à MALACHIE 2. Ceci apparaît à nouveau à la fin de l'Ancien Testament. Du début à la fin il dit la même chose. Puis cela est réitéré dans le Nouveau Testament qui affirme "nous sommes un".

MALACHIE 2 : 13 à 15

Voici encore ce que vous faites ; Vous couvrez de larmes l'autel de l'Eternel, De pleurs et de gémissements, En sorte qu'il n'a plus égard aux offrandes Et qu'il ne peut rien agréer de vos mains, Et vous dites : Pourquoi ?... Parce que l'Eternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, A laquelle tu es infidèle, Bien qu'elle soit ta compagne et la femme de ton alliance. Nul n'a fait cela, avec un reste de bon sens, Un seul l'a fait, et pourquoi ? Parce qu'il cherchait la postérité que Dieu lui avait promise. Prenez donc garde en votre esprit, Et qu'aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse !

Il est intéressant de voir apparaître l'esprit ici. C'est qu'il s'agit d'un mariage saint. Ces deux personnes, un homme et sa femme, sont liés ensemble. Ils sont attachés l'un à l'autre dans une alliance relationnelle établie par Dieu pour produire une sainte postérité. C'est le travail qui résulte de la relation entre ce mari et son épouse : être parent, afin que nous puissions produire une sainte semence, des enfants pour dieu. C'est une très grande responsabilité.

Notre société met le matriarcat sur un piédestal. Il coule à flots l'amour de la mère,.. oh ! comme il est merveilleux. Et il l'est. C'est très touchant à voir. Le lien d'une mère avec ses enfants est tellement profond. Et c'est vrai. D'un autre côté quelques sociologues féministes radicaux vont tellement loin dans leurs luttes que les pères ne sont plus indispensables, excepté en tant que donateurs de sperme. Ils prétendent que l'amour d'une mère pour son enfant est si irrésistible, si exclusif et tellement ample que la part du père est négligeable, et que cette apport n'est pas nécessaire.

Je pense aux idées de la société concernant ce problème ; ces idées reçues commencent à changer, parce que nous voyons les résultats de ce comportement au sein de cette génération. Cependant, il reste encore suffisamment de gens qui pensent selon ces fausses idées. Certaines de ces personnes, encore plus radicales, pensent qu'une mère peut remplir à la fois les deux rôles parentaux, qu'elle peut être maman et papa,... et travailler, et entretenir la maison,...et, et, et .... L'homme n'a pas besoin d'être impliqué. Savez-vous pourquoi elles affirment cela ? Martin a fait allusion à ce sujet dans sa sermonette aujourd'hui. Parce que dans la machination évolutionnaire, comme dans le règne animal, le mâle de toute les espèces est souvent absent et ne donne pas le moindre brin de choses à ses enfants. Ainsi, ils disent : "Bien, si un lion agit ainsi, alors les hommes, qui ont évolué depuis des millions et des billions d'années, doivent agir de même. Ainsi, pour quelle raison devrions-nous attendre à ce que les hommes restent auprès de leurs familles ? Ils se mettent avec une femme enceinte et il partent, tout comme agit un lion mâle vis à vis de sa femelle". C'est le raisonnement qu'ils tiennent.

Selon leur raisonnement, nous ne serons pas mieux que les animaux, et ainsi nous devons avoir des réactions animales. Mais en réalité, il n'en va pas ainsi. Ce n'est pas la manière de travailler que Dieu a indiquée aux hommes et aux femmes. A cause de notre nature la plus vile, parce que nous nous sommes laissés dériver par rapport à Dieu, il y a des hommes qui font cela, mais ce n'est pas le règle et ce n'est pas de cette façon que doit fonctionner la société.

Il est reconnu dans la Bible que l'amour d'une mère pour ses enfants est véritablement spécial. Paul admet cela dans 1 THESSALONICIENS 2 : 7, et il compare ce même intérêt qu'il porte à l'Eglise à la façon dont une mère réconforte un enfant.

1 THESSALONICIENS 2 : 7

...mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu'une nourrice prend un tendre soin de ses enfants,...

Cette manière de chérir, cette qualité de douceur est quelque chose qu'une femme semble posséder presque naturellement. Je ne souhaite pas pousser ce raisonnement trop loin car il y a des femmes qui n'ont pas cette qualité. Dans l'un des livres de TIMOTHEE, il est dit que les plus anciennes femmes doivent enseigner les plus jeunes sur la manière d'aimer, en particulier les maris, mais ces directives peuvent aussi bien s'adresser aux enfants.

Normalement, l'amour d'une mère pour ses enfants est plus profond,...peut-être même un peu plus inné que l'amour d'un homme pour ses enfants. Sans doute parce que les enfants sortent de son corps. Il existe donc une sorte le lien qui lie une femme à sont enfant, parce qu'elle passe à travers ce processus de porter et de donner naissance à l'enfant. C'est quelque chose qui ne doit pas être retranché de l'équation. Une mère qui n'éprouverait pas un tel sentiment, nous pensons qu'elle ne serait pas à la hauteur, parce qu'une mère ne peut pas ne pas aimer un enfant. Ainsi, cet attachement est très fort, et cette réalité nous dit que même dans la "nature" le rôle d'une mère tourne autour de porter, donner naissance, et éduquer des enfants. C'est la raison pour laquelle elle a été créée. Elle a été faite avec une matrice. "un homme avec une matrice". J'ai entendu certaines personnes avancer cette idée.

Maintenant, ces faits peuvent paraître avilissants à de nombreuses femmes aujourd'hui. Elle ont réagi de cette façon à propos de ce sujet, mais Dieu ne l'entend pas du tout de cette manière, parce qu'avoir et éduquer des enfants, c'est pour Lui une responsabilité spirituelle, parce que son intention, Son but, sont de produire des enfants pour Lui. Paul admet ce fait dans 1 TIMOTHEE 2 : 15. Il a parlé du rôle des hommes et des femmes dans l'Eglise et de la différence qui les marque, et voici quelle est sa conclusion :

1 TIMOTHEE 2 : 15

Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans le sainteté.

Oh ! Voici un rude passage ! C'est très dur ! C'est difficile, parce que c'est presque comme si l'on mettait une condition sur la femme, si elle à des enfants, elle est automatiquement sauvée. N'est-ce pas ? Comment peut-on prendre cette idée, selon laquelle une femme portant des enfants se verra accordée son salut par Dieu ? En réalité, ce n'est pas tout à fait ce que ça signifie. On peut considérer cela à deux niveaux différents.

Si vous lisez un commentaire libérale sur cette question là, on vous dira : "Bien, je pense que Paul était membre d'un club ennemi des femmes. Il devait haïr les femmes. On peut affirmer cela. Il ne leur permettait pas de faire quoique ce soit. Tout ce qu'il désirait qu'elles fassent, était de s'accroupir et de porter des enfants essentiellement". Voilà ce que ces gens devaient penser de lui, qu'il haïssait les femmes et qu'il les réprimait. Il ne voulait pas même se marier. En fait, ils présumait beaucoup, et ils ne comprenaient pas ce que Paul cherchait à faire comprendre ici, parce qu'il était en train de décrire quelque chose qui est d'une importance vitale pour le salut d'une femme. Il utilise le terme : "Elle sera sauvée."

La plupart des commentateurs qui n'admettent pas ce fait dont il est question ici, c'est à dire le salut, diront que Dieu a promis à la femme qu'elle ne mourrait pas en portant des enfants. Ils en font une affaire physique. Mais, je suis certain que si nous devions faire une enquête approfondie, nous trouverions que beaucoup de femmes dans l'Eglise sont mortes en portant des enfants. Nombreuses furent celles qui moururent dans les temps anciens quand les conditions sanitaires n'étaient pas aussi pointues qu'aujourd'hui.

C'est un point de vue très simpliste de considérer la question sous cet angle physique, selon lequel Dieu les sauverait à travers cet acte qui consiste à porter des enfants. C'est beaucoup plus profond que cela. Ceci est une figure de style. Je vais vous faire une allusion maintenant. Paul n'est pas en train de parler superficiellement ici. Il s'agit d'une façon de parler appelée SYNECDOCHE. C'est un terme littéraire, une façon de parler, selon lesquelles une partie de quelque chose remplace ou représente la chose entière. Dans ce cas, il s'agit d'un processus entier.

La parie qu'il utilise pour représenter tout le processus c'est la grossesse. Mais le processus en entier, global c'est bien l'éducation de l'enfant. Maintenant, considérons cela. Qu'est ce que cela signifie ? Cela signifie qu'à travers son rôle de femme et de mère, Dieu la jugera apte ou inapte pour Son Royaume, et dans ce cas, Paul affirme positivement qu'elle sera reconnue apte. Réponse intéressante. Une femme sera sauvée selon la façon dont elle remplira son rôle.

Les gars, vous n'êtes pas encore graciés. Dieu ne visait là que les femmes. Mais vous, vous serez sauvés selon la manière dont vous remplirez vôtre rôle de mari et de père. Pourquoi ? Parce qu'il s'agit du champ d'activité dans lequel nous évoluons. C'est dans ce champ là que nous accomplissons la plupart de nos ?uvres. C'est là où nous acquérons la majorité de notre croissance, de notre maîtrise et de notre succès. C'est là où nous apprenons à mettre en pratique tous les principes que Dieu nous a enseignés. Et c'est d'après la manière dont nous acquitterons de faire ces choses correctement que Dieu déterminera ensuite s'Il décide de nous autoriser à entrer dans Son Royaume, ou si nous serons rejetés. Mais Paul parle ici de façon positive. "Vous serez sauvés en remplissant vôtre rôle SI vous persistez dans la foi, l'amour et la sainteté, et que vous parveniez à vous contrôler".

C'est plein de bogues ! Ce qu'il veut dire, c'est que vous devez développer ces caractéristiques, ces traits de caractère tandis que nous accomplissons les choses qu'Il nous à données de faire. Et pour ce qui concerne les femmes, son rôle se situe autour de ses enfants et de son mari. Pour les hommes c'est pareil, mais à cela il faut y ajouter le fait qu'ils doivent être ceux qui gagnent le pain de la famille. Et dans de nombreux cas, dont il a juste fait allusion ici, ils doivent également devenir d'actifs leaders dans l'Eglise.

Ainsi, ce que Paul veut faire ressortir ici, c'est que si vous menez la vie que Dieu vous a donnée, avec foi, amour, sainteté et contrôle de soi, vous parviendrez alors à agir de la bonne façon, parce que c'est vers ce but que doivent tendre toutes nos énergies. Dieu est le Père. Il produit la bonne semence, et Il nous a placés pour que nous soyons ceux qui avec nos épouses devons produire la sainte semence pour Lui. C'est un rôle premier, un rôle essentiel pour chacun d'entre nous à qui il a été donné l'opportunité d'avoir des enfants.

Je ne pense pas avoir exagéré ces faits. Peut-être certains d'entre vous le pensent, mais la Bible fait apparaître cela très clairement, et nombre de nos jugements sont à côté de la plaque par rapport à ce que nous devrions faire avec nos familles. Ils ne sont pas clairement établis. Les valeurs familiales sont réellement en tête sur la liste de Dieu, et elles devraient être au même niveau sur les nôtres.

L'un des quelques endroits où le thème du matriarcat est exposé se trouve dans PROVERBES 31. retournons-y. L'Eglise, en tant qu'être, est montrée sous les traits d'une femme. Il y a beaucoup de choses que l'Eglise est invitée à faire et qui sont décrites dans des parallèles physiques s'identifiant à un rôle de mère. Si vous désirez effectuer quelques recherches à ce sujet, vous verrez ce que Dieu ordonne à l'Eglise de faire, c'est très semblable, d'après le sens physique, à ce que font les mères avec leurs enfants.

Je voudrais aller dans PROVERBES 31 parce que c'est très explicite dans ces quelques phrases. Cette partie va au verset 10 jusqu'au verset 31, elle évoque la vie entière d'une femme après qu'elle se soit mariée. A de nombreux égards ce passage fait allusion à sa vie propre, parce qu'elle ne peut pas être une femme vertueuse à moins qu'elle ait été instruite elle-même correctement par une autre femme vertueuse que serait une épouse vertueuse vivant avec un père vertueux.

Nous avons une fâcheuse tendance dans votre société à séparer, à compartimenter nos vies. Bill Clinton est connu de long en large pour cette raison. Il est Bill Clinton, le Président. Il est Bill Clinton le mari, le père, le play-boy, l'homme politique international, et l'avocat. Il fragmente sa vie parmi tous ces petits compartiments et il prétend que l'un n'affecte pas l'autre. C'est proclamer des bêtises. La Bible n'a pas la même approche de la vie.

Vous êtes un être tout entier et ce que vous êtes (disons une mère), ne signifie pas que dans le même temps vous devez être une femme d'affaires. Cela ne signifie pas que dans le même temps il vous faut assumer telle ou telles responsabilités différentes. Vous êtes aussi membre de l'Eglise. Toutes ces étiquettes doivent être combinées en une seule, parce que vous êtes une et non pas compartimentée en de nombreuses personnes différentes. Ce serait alors de la pure schizophrénie. Ainsi donc, vous êtes vous-même. Vous n'êtes pas, lorsque Dieu vous regarde, tous ces rôles différents. Ils sont tous englobés en un seul, et c'est ce que Dieu voit. C'est la façon dont Il regarde cette femme vertueuse ici dans PROVERBES 31

PROVERBES 31 : 10

Qui peut trouver une femme vertueuse ? Elle a bien plus de valeur que les perles.

Dieu rend ceci très clairement ici, qu'il y a une femme sur un million qui est vertueuse. J'utilise cette expression de manière très large. Il est très difficile à n'importe quelle époque, de trouver une femme qui possède ces attributs. Cette femme "vertueuse" ici signifie littéralement "pleine de valeur, courageuse". Cela signifie réellement "excellente dans tous les domaines",... juste l'abrégé de vertu. Quand ils utilisent le mot "vertueuse", c'est une très bonne traduction. Je pense que ce terme traduit bien ce que cela signifie. Cela donne l'impression d'une vertu morale.

Verset 11

Le c?ur de son mari a confiance en elle, et les produits ne lui feront pas défaut.

Cette femme vertueuse est très digne de confiance d'un point de vue moral, d'un point de vu financier, d'un point de vue de l'éducation des enfants et de chaque point de vue. La force ici, repose sur les éléments économiques.

L'homme, le mari, dans cette histoire, n'a pas peur de lui laisser les cartes de crédit, les carnets de chèques, ou les espèces dans le porte-monnaie de sa femme. C'est ce qu'il veut dire ici. Cela veut aussi dire : "il ne manquera jamais de gains, d'avantages". C'est un peu une mauvaise traduction. Cela signifie qu'il n'aura jamais à aller demander à son voisin de l'aide parce qu'il aura laissé son compte en banque se détériorer. Cela veut dire qu'il n'aura pas à mener une vie de gangster dans le but d'amener du pain sur la table. Elle lui préservera sa loyauté, son honnêteté.

Verset 12

Elle lui fait du bien, et non du mal, Tous les jours de sa vie.

La seule idée de cette femme vertueuse, depuis ses noces jusqu'au jour de sa mort, c'est de s'assurer que tout aille bien pour sa famille. C'est un standard élevé... ne jamais se mettre en travers des buts que poursuit la famille. Chaque jour de sa vie est dédié au bien et à la postérité de la famille. Elle ne se lasse jamais dans la poursuite de ce but. 2 THESSALONICIENS 33 : 13 dit : "Elle ne se lasse jamais de faire le bien".

Versets 13 et 14

Elle se procure de la laine et du lin, Et travaille d'une main joyeuse. Elle est comme un navire marchand, Elle amène son pain de loin.

L'une de ses principales vertus c'est l'assiduité, l'application. Elle prend plaisir à travailler avec ses mains. Elle aime vraiment travailler. Elle n'est pas la paresseuse qui regarde le feuilleton sentimental à l'eau de rose tous les après-midi. Elle est celle qui, si sa famille a besoin de quelque chose, elle ira jusqu'au bout de la terre pour l'obtenir. Elle n'est pas paresseuse. Elle n'est pas indolente. Elle ne renâcle pas à travailler dur. En fait elle est prédisposée à cela, parce que cette attitude fera du bien à sa famille et procurera aux siens ce dont ils ont besoin.

Verset 15

Elle se lève lorsqu'il est encore nuit, Et elle donne la nourriture à sa maison Et la tâche à ses servantes.

Ce passage continue la pensée des versets 13 et 14, mais l'intérêt change pour se reporter sur son habileté à tenir sa maison. Elle se lève tôt afin d'être sûre que les affaires de chacun soient bien en ordre pour aborder avec succès chaque journée de travail. Elle est la première au travail. Elle est celle qui prépare tout ce qui est nécessaire pour que chacun puisse bien aborder chaque jour son activité, son labeur. Elle ne considère pas seulement ce qui est nécessaire à leur subsistance, mais elle s'assure que tous aient des tâches, des occupations, et du travail à effectuer. C'est ce passage qui dit "elle donne la tâche à ses servantes". C'est-à-dire des tâches, des travaux.

Elle a des tâches a donner à ses servantes. Elle veille à ce que sa maisonnée soit bien occupée. Ceci ne signifie pas nécessairement des travaux à effectuer. Cela peut être aussi des activités éducatives. Cala peut recouvrer des expériences à élargir. Elle est "ainsi" pour être sûre que chaque membre de sa maison obtienne ce dont il a besoin. Elle est semblable à un castor très occupé.

Verset 16

Elle pense à un champ, et elle l'acquiert ; Du fruit de son travail elle plante une vigne.

Elle sait évaluer les choses. Elle voit ce qui est nécessaire, et si la famille a besoin d'un morceau de terre, elle calcule le coût. Son mari a confiance en elle, alors il sort et procède à l'acquisition, car c'est pour le bien de la famille. Elle est constamment en alerte, s'inquiétant de la manière dont la famille peut accroître son bien-être. Elle prend garde avant de sauter, et quand elle saute, elle le fait correctement. Elle obtient le meilleur.

Ceci est aussi très intéressant ici. "Du fruit de son travail, elle plante une vigne". Cela signifie qu'elle s'arrange pour ne pas avoir des dettes. Elle mène à bien le profit. Elle ne met pas sa famille dans le trou pour acquérir ce champ qu'elle convoite. S'il existe un champ dont sa famille a besoin, elle l'achètera et elle plantera pour qu'il rapporte du profit. Elle ne vide pas le compte en banque.

Verset 17

Elle ceint de force ses reins, Et elle affermit ses bras.

C'est une femme forte . La force est l'un de ses principaux attributs. En fait elle se pare d'une ceinture de force. C'est une expression imagée ici. Ses bras sont puissants. Elle est une femme forte physiquement, émotionnellement, et spirituellement. Elle prend sur elle de devenir encore plus forte. Elle est celle qui se ceint elle-même. Elle est celle qui muscle ses bras. Elle travaille sur elle-même pour devenir de plus en plus forte. C'est une femme rare. Pas seulement pour tout ce qui précède, mais pour toutes sortes d'autres raisons. Elle est seulement une personne étonnante, stupéfiante. Et quoiqu'elle puisse faire, elle le fait de sa propre initiative.

Verset 18

Elle sent que ce qu'elle gagne est bon ; Sa lampe ne s'éteint point pendant la nuit.

C'est ici une parole imagée, qui signifie que par son expérience elle résoudra les problèmes par son travail et sa réflexion. Elle étudie à la lumière des bougies, comme avant, pour découvrir de nouveaux et meilleurs moyens de faire les choses afin que le but de produire une sainte semence, et une forte et une famille prospère soient atteints. Les versets 13, 19, 21, 22, 24 et 25 font allusion au tissage et à la fabrication des vêtements. Il est dit : "Elle se procure de la laine et du lin". Et puis on lit ceci :

Verset 19

Elle met la main à la quenouille, Et ses doigts tiennent le fuseau.

Versets 21 et 22

Elle ne craint pas la neige pour sa maison, Car toute sa maison est vêtue de cramoisi. Elle se fait des couvertures, Elles a des vêtements de fin lin et de pourpre.

Versets 24 à 25

Elle fait des chemises, et les vend, Et elle livre des ceintures aux marchands. Elle est revêtu de force et de gloire, Et elle se rit de l'avenir.

Maintenant, quelle est le symbolisme des vêtements dans la Bible ? La justice. Apocalypse 19 : 8 dit que "le fin lin, ce sont les ?uvres justes des saints". Le fin lin est mentionné dans une paire d'autres versets dans PROVERBES 31. L'un de ses principaux travaux consiste à pourvoir, à aider, à faire en sorte que ses enfants soient vêtus correctement ... ainsi que son mari.

Elle part du commencement. Elle part des matériaux bruts. Elle recherche la laine et le lin. Et puis, que fait-elle ? Elle les fait passer par une aiguille. Elle est celle qui manie la quenouille et le fuseau. Et elle les transforme en étoffe. Puis, pour finir, en vêtements. Enfin, elle en met quelques un de côté pour les vendre.

Voilà une femme merveilleuse qui prend très au sérieux l'éducation et les progrès spirituels de sa famille. Elle fait de son mieux pour s'assurer que sa famille est vêtue correctement. Pendant la période d'hiver quand les temps sont plus rudes, elle s'assure encore qu'elle soit, comme on dit : "vêtue de couleur écarlate". Je préfère une autre traduction plus terre à terre qui dit : "vêtue d'habits doublés", et qui revêt un sens plus pratique. En la saison hivernale, les membres de sa famille sont vêtus de vêtements épais. Il faut maintenant reporter tout ceci dans un contexte spirituel. Lorsque les temps deviendront difficiles spirituellement, sa famille sera forte et capable de surmonter ces difficultés, parce que son zèle va aider spirituellement sa famille.

Verset 20

Elle tend la main aux malheureux, Elle tend la main à l'indigent.

Elle est généreuse et très charitable. En dépit de tout ce qu'elle a à faire avec sa propre famille, elle désire encore se tourner vers les autres pour les aider. Comme je l'ai dit, c'est une femme magnifique qui est décrite ici.

Verset 23

Son mari est considéré aux portes, lorsqu'il siège avec les anciens du pays.

Ses efforts font que son mari a le temps d'aider la communauté par des actions, des tâches qui sont nécessaires. A travers cet exemple spécifique, puisque nous parlons des membres de l'Eglise, c'est de cette communauté là dont il est question ici. Par exemple, le mari peut alors disposer d'un peu de temps pour servir l'Eglise, disons, préparer une semonette ou se dévouer pour diriger les cantiques, ou préparer une activité qui permette à l'Eglise de la partager ensemble, ou d'accomplir des tâches de diacre. Elle a pu rendre possible le fait que son mari non seulement vienne en aide à sa famille, mais encore puisse étendre ce service au bénéfice de l'Eglise.

Verset 26

Elle ouvre la bouche avec sagesse, Et des instructions aimables sont sur sa langue.

C'est très intéressant. Ses paroles s'harmonisent avec ses actions. Elle ne marche pas seulement d'un bon pas, mais elle parle aussi à l'aide de bonnes paroles. Tout s'harmonise en elle. Elle parle judicieusement et avec bonté. Elle enseigne à ses enfants et aussi aux autres, seulement ce qui est sage et bien. Mais c'est la seconde partie qui est intéressante, ce "des instructions aimables sont sur sa langue". Je pense que cette phrase est pauvrement traduite. Le mot "instructions" ici est torah,... une des dérivations de ce mot est instruction, doctrine, enseignement. Maintenant, aimable ici est le mot checed. Je ne sais pas si vous comprenez le sens de ce mot. Il est habituellement traduit soit par grâce ou bonté. Cela se traduit par l'amour que l'on peut mettre dans une relation . Dans la plupart des cas, il s'agit de l'amour qui existe au sein d'une alliance relationnelle, d'une relation que l'on a par alliance.

Rappelez-vous, je vous ai demandé de vous souvenir du sens de ce mot alliance. Cela nous montre à nouveau que sur sa langue se trouve l'enseignement des relations par alliance, ses propres relations qu'elle a avec son mari, puis celles qu'elle entretient auprès des autres et avec Dieu, parce que là aussi, il s'agit bien d'une relation par alliance. Non seulement elle enseigne ce qui est sage, mais elle dit des paroles sages quand elle ouvre la bouche ; elle enseigne aussi la voie de Dieu.

Versets 27 à 29

Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, Et elle ne mange pas le pain de paresse. Ses fils se lèvent, et la disent heureuse ; Son mari se lève, et lui donne des louanges : Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; Mais toi, tu les surpasses toutes.

Ce qu'elle fait ci, consiste à superviser la conduite de sa maisonnée. Elle tient à s'assurer que ses enfants se conduisent toujours de façon appropriée. Ce comportement doit exister dans l'éducation des enfants. Rappelez-vous, j'ai dit que tous ces rôles qu'elle tient faisaient partie d'un ensemble. Ses actes qu'elle accomplit comme une femme vertueuse complète ont une influence sur sa manière d'élever les enfants. Parce qu'elle aura agi de cette façon, ses enfants se lèvent et la disent heureuse. Et son mari agit de même. Ce verbe "se lèvent" donne ou recèle une impression de publicité. Mais elle est vantée, admirée au sein de la communauté pour le grand caractère qu'elle possède.

Versets 30 et 31

La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine ; La femme qui craint l'Eternel est celle qui sera louée. Récompensez-la du fruit de son travail, Et qu'aux portes ses ?uvres la louent.

Ici prend fin cette description qui nous donne la raison pour laquelle elle se comporte de cette façon. La raison qui fait qu'elle est cette femme vertueuse c'est qu'elle craint dieu. Voilà la raison. Elle fait toutes ces choses parce qu'elle respecte Dieu. Elle Le respecte et désire Lui plaire en premier, et ainsi elle fait toutes ces choses afin que sa maison possède tout ce dont elle a besoin, et ses enfants sont élevés pieusement, afin que son mari puisse se consacrer au service. Et c'est ainsi qu'elle passe sa vie.

Elle a rejeté en tant que vanité, les choses physiques telles que le charme et la beauté. Elle a choisi de suivre Dieu et d'avoir confiance en Lui et c'est cette réelle beauté qui ressort de son caractère. Salomon dit qu'elle recueillera des fruits à la pelle à cause de son merveilleux caractère,... et par dessus tout, la vie éternelle, comme nous le voyons dans 1 TIMOTHEE 2 : 15. 1 PIERRE 3 : 1 à 6 dit foncièrement la même chose que PROVERBES 31.

1 PIERRE 3 : 1 à 6

Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n'obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d'or, ou les habits qu'on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le c?ur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l'appelait son seigneur. C'est d'elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte.

Dieu recherche des femmes douces et à l'esprit tranquille qui sont soumises, qui sont volontaires pour le travail et qui placent leur confiance et fondent leur caractère entier dans la crainte du Seigneur. Ce sont ces femmes qui seront bénies et qui produiront la sainte semence dont Il est à la recherche.