SABBATH

God's Gift to Us

Sermon: Baptise Dans La Mer

#551AFR

Given 03-Apr-02


transcript:

Vous souvenez-vous de votre baptême ? Le 12 Mai, cela fera 18 ans que je suis baptisé. Mon baptême eut lieu dans les vestiaire d'une salle de gym, dans lesquels l'Eglise de Hammond en Indiana avait ses assemblées à cette époque. Pour les baptêmes, cette Eglise possédait une longue baignoire étroite en fer galvanisé qui me faisait penser à un abreuvoir pour les chevaux — se devait probablement être cela. Elle était assez longue pour qu'une personne puisse s'y allonger et y être complètement submergée. C'est mon père qui me baptisa, et un bon nombre de personne étaient entassées dans ce petit vestiaire pour être sûr que ce baptême allait bien avoir lieu.

Vous vous souvenez probablement de votre propre expérience, même si vous ne vous souvenez pas de la date. Quelquefois je me demande comment font les gens pour ne pas se souvenir de la date. Ils se souviennent bien du jour de leur naissance, alors pourquoi pas de celle de leur baptême. Pour quelques raisons que se soit, cela a du leur échapper. Mais, quoi qu'il en soit, chacun possède une expérience différente de son baptême. Certain furent baptisés dans de grandes baignoires, certains dans des abreuvoirs, dans une piscine, dans un jacuzzi, certains dans des rivières, dans des mares, dans des lacs, ou dans l'océan. Une des filles Regnier fut baptisée dans une piscine à vague à San City en Californie. Cela a du être très intéressant. Il fallait être sûr que la vague arrive au bon moment pour qu'elle soit complètement immergée.

Certains furent baptisés seuls, d'autres en petits groupes. Certains furent baptisés "en foule", je pense notamment, à l'époque ou la Fête des Tabernacles avait lieu à Zeigler Springs ou dans d'autres sites de Fête, ou il n'y avait qu'une seule personne pour officier les baptêmes pour toutes une Eglise. En fait les gens n'avaient pas la chance d'être baptisés (à un autre moment de l'année) car il n'y avait pas beaucoup de ministres. Les baptêmes avaient lieu dans des piscines d'hôtel ou dans des stations balnéaires. Tous le monde était là, et y assistait — tous comme nous le faisons durant la Fête (même si le nombre de baptêmes n'est pas le même qu'à cette époque).

Peu importe la manière dont c'est déroulé le baptême, ce fut probablement une expérience inoubliable. Même si cela eu lieu pendant la mi-décembre et que vous avez été baptisé dans un lac ou quelque chose de semblable, et que vous vous souvenez juste de la température très fraîche de l'eau. Mais il y a toujours quelque chose qui vous aidera à vous souvenir de votre baptême. Trois des plus mémorables baptêmes sont inscrit pour nous dans les pages de la Bible. Probablement le plus mémorable des trois se trouve dans Matthieu 3 — il s'agit du baptême de Jésus-Christ.

Matthieu 3 : 13 et 14

Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s'y opposait, en disant : C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à moi !

C'est impensable, Le Messie était là, et Il voulait être baptisé. Jean ne savait pas que c'était lui qui allait faire ce baptême, ce qui démontre q'il était humble. "C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi".

Matthieu 3 : 15 à 17

Jésus lui répondit : Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et Jean ne lui résista plus. Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des vieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection.

Si vous aviez été témoin de ce baptême, vous vous souviendriez de cela ! De cet échange entre Jean et Jésus, et une fois cela accomplit, de voir les cieux s'ouvrir. J'ai l'impression que ce devait être une journée nuageuse. Et soudain les nuages s'ouvrirent, et la lumière du soleil vint illuminer la scène. Ensuite l'esprit de Dieu descendit sous la forme visible d'une colombe sur Jésus et tous pouvaient voir cela. Et ensuite, une voix tonitruante sembla sortir des nuages —des cieux. Cela doit donner la chair de poule. Mais, tout cela était un signe pour montrer que Jésus était Celui sur qui était mis le fardeau de l'?uvre du prêche de l'Evangile et éventuellement de toutes sortes de choses, d'évènements. Cela représentait juste la première salve dans cette grande ?uvre.

Le second exemple de baptême, serait celui du plus grand nombres de baptêmes réalisés le jour de la Pentecôte. Il s'agit probablement du second exemple de baptême des plus mémorables ici dans Actes 2. Ils avaient juste entendu Pierre dire que Jésus, celui qu'Il venaient de crucifier, était le Fils de Dieu. Qu'Il était le Seigneur et le Christ.

Actes 2 : 37 à 41

Après avoir entendu ce discours, ils eurent le c?ur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le dont du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, disant : Sauvez-vous de cette génération perverse. Ceux qui reçurent de bon c?ur sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s'augmenta d'environ trois mille âmes.

Ce nombre fait un peu rêver ! Si vous divisez ce nombre entre les douze apôtres, cela représente quand même un grand nombre de baptêmes à réaliser. Et je me disais : "Serions-nous capable de nous occuper de 3000 nouveaux membres en un seul jour ?". Pensez à cela, c'est formidable — d'augmenter nos membres par 9 ou par 10. Cela représente beaucoup de monde ! Et peu de temps après, nous voyons que cela se reproduit un autre jour mais avec 5000 personnes. Quelle croissance ! Cela représente plus de 30%.

Reportons-nous à 1 Corinthiens 10, et voyons le troisième des plus mémorables baptêmes. Peut-être n'y avez-vous même jamais pensé, mais personnellement je pense qu'il a toute sa valeur ici. Dans cet exemple, il n'est pas question du baptême de 3000 personnes, mais près de 2 millions de personnes.

1 Corinthiens 10 : 1 et 2

Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé aux travers de la mer, qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer...

Il s'agit du baptême de tout Israël qui sortit de l'Egypte (dans la nuée et dans la mer) en cette journée. Et devinez de quel jour il s'agit — du dernier jour des Pains sans Levain. Ce même jour que nous sommes en train d'observer, de fêter aujourd'hui. Lorsque j'ai pensé à tout cela, je me suis dit que ce serait une bonne idée que de traiter [du sujet] du BAPTEME, parce que en ce jour, eut lieu un grand baptême. Il s'agit d'un baptême en Moïse, mais il existe des liens entre le dernier jour des Pains sans Levain et le baptême, car nous voyons très bien par ce verset que la traversée de la Mer Rouge représentait en quelque sorte un baptême.

J'ai donc pensé que ce serait une bonne chose, en ce dernier jour des Pains sans Levain, de revoir et de renouveler l'engagement que nous avons fait lors de notre baptême au nom du Père du Fils et du Saint-esprit (comme il est dit dans Matthieu 28 : 19). Nous n'avons pas été baptisé par Moïse, évidement —mais en Christ. Nous allons donc parler un petit peu du baptême aujourd'hui. Voici les éléments de base du baptême (juste une petite révision) ; et ensuite nous nous intéresserons à ce passage particulier [1 Corinthiens 10:1et 2] jusqu'à la fin du sermon et nous découvrions ce qui va se passer durant ce baptême particulier.

La plupart d'entre nous savent que le mot baptiser en anglais est simplement une transcription du mot grec baptizo. C'est exactement le même mot. Il a été prit du mot grec et laissé tel quel en anglais. Si vous avez déjà vu ou lu la brochure : "Tout sur le baptême d'eau", il apparaît très clairement que ce mot signifie immerger, ou plonger dans, ou submerger. Il vient de la racine bapto, qui signifie tremper — comme si vous preniez une louche et que vous la trempiez dans le liquide que vous voulez servir (ou un pichet que vous plongez dans l'eau afin de le remplir). Voilà ce que signifie tremper.

D'après le lexique de Thayer, le baptême est une "immersion dans l'eau, pratiqué comme un signe exprimant un nettoyage du péché, et il s'accomplie sur les personnes qui sont motiver en vu du salut, et qui recherchent les avantages de l'accès au Royaume du Messie". C'est une définition assez simple. Elle ne dit pas tout sur le baptême. Mais cela nous fait comprendre ce qu'est une immersion en se basant sur la compréhension du mot grec. Je pense donc qu'il est tout à fait évident que les autres manières de baptiser sont fausses. Il n'y a aucune question concernant la forme de baptême exigée par les Ecritures. Il s'agit d'une immersion complète, car le mot en lui-même signifie immersion. Vous ne pouvez pas vous tromper !

J'ai pensé que la façon dont Herbert Armstrong parle de cela dans la brochure "TOUT SUR LE BAPTEME D'EAU" est plutôt drôle. C'est comme qui dirait : "quelle sorte de glisse aimeriez-vous pratiquer — plongée sous marine, le hockey sur glace ou le ski ? Skier veut dire skier. Il existe donc une seule façon de pratiquer le baptême. C'est ce que cela veux dire. Baptiser veut dire immerger, il n'existe aucune autre façon. Vous ne pouvez pas arroser légèrement en immersion. Cela ne marcherait pas ! Il ne peut que s'agir d'une immersion.

Il existe quelque détails qui ont été inscrit par les écrivains bibliques afin de montrer que c'est véritablement la façon cela doit être fait. Si vous revenez à Matthieu 3:16, nous allons juste rapidement examiner ces trois preuves. Il s'agit du baptême de Jésus, et ce détail devrait le confirmer.

Matthieu 3 : 16

Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau...

Ceci est plutôt amusant. Les voici devant des millions de litre d'eau. Je suis en train de vous parler des films comme JESUS DE NAZARETH, ou l'on nous montre le baptême de Jésus. Il y a beaucoup d'eau au alentour. Et vous voyez Jean Baptiste arroser avec de l'eau la tête du Christ. C'est plutôt drôle. Avec toute cette eau, ils mettent juste un peu d'eau sur sa tête. Mais, il est pourtant dit ici qu'Il sortit de l'eau. Si vous "sortez" de quelque chose, c'est parce que vous étiez dans cette chose. Donc, évidemment, Il était complètement immergé.

Reportons-nous à Jean 3 :23. Il s'agit de la période de temps ou Jean Baptiste baptisait beaucoup de gens.

Jean 3 : 23

Jean aussi baptisait à Enon, près de Salim, parce qu'il y avait là BEAUCOUP D'EAU ; et on y venait pour être baptisé.

S'il avait juste eu besoin d'un peu d'eau, il aurait pu dire à un de ses disciple de lui apporter un simple pichet d'au. Mais non , il se rendit à cet endroit précis parce qu'il y avait beaucoup d'au. Il pouvait immerger complètement les gens. Voilà pourquoi il choisit cet endroit particulier.

Continuons dans Actes 8, et voyons le dernier exemple. Il s'agit du baptême de l'eunuque Ethiopien par Philippe.

Actes 8 : 36 à 38

Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l'eau. Et l'eunuque dit : Voici de l'eau ; qu'est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? Philippe dit : Si tu crois de tout ton c?ur, cela est possible. L'eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il fit arrêter le char ; Philippe et l'eunuque descendirent tous deux dans l'eau, et Philippe baptisa l'eunuque.

Or, si nous voulons angliciser cela : "Philippe et l'eunuque descendirent tous deux dans l'eau et Philippe immergea l'eunuque". C'est très clair. Il y avait suffisamment d'eau pour que tous les deux puissent descendre dans l'eau et que l'eunuque puisse être immergé. Je pense que cela est suffisamment clair.

Pendant que nous sommes dans Actes 8 reportons-nous aux verset 5 et 12. Ces versets répondront à la question suivante : "Qui peut se faire baptiser ?". Ce qui prouve foncièrement que les baptêmes des enfants n'est pas "cascher"(faute d'autre terme).

Actes 8 : 5

Philippe, étant descendu dans une ville de la Samarie, y prêcha le Christ.

Il s'est donc rendu chez les Samaritains.

Verset 12

Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser.

Il n'est pas dit : "hommes, femmes et enfants". Il est dit : hommes et femmes. Ce qui signifie les adultes. Vous n'appelez pas les enfants "hommes et femmes". Il n'est fait aucune mention dans la Bible de baptême d'enfants. Une fois que vous avez compris ce qu'est le baptême, il est tout à fait évident que c'est un engagement qui ne peut se faire que par un adulte mûr. Ce n'est pas quelque chose que les enfants peuvent comprendre — et encore moins un bébé, qui n'a aucune idée de ce qui se passe ! Cela me semble ridicule. Vous avez là, un petit bébé, vous vous rendez à l'Eglise pour le baptiser ; et le bébé salit ses couches, ou je ne sais quoi. Il n'a aucune idée de la solennité de ce qu'il est en tain de subir. Pour peu qu'il se mette à pleurer, ou je ne sais quoi d'autre, il est tout à fait ridicule de penser qu'un bébé puisse comprendre ce qui se passe !

Un jeune enfant (de 12, 13 ou 14 ans) ne comprendrait pas vraiment non plus l'aspect sérieux de l'engagement. Rare sont les personnes prêtes à 16 ans. Et beaucoup de ministres, pensent qu'une personne devrait au moins se trouver dans sa dernière année d'université pour se faire baptiser. Il y a une certaine dose de maturité, de compréhension, et il faut avoir fait ses preuves dans la vie, tout cela entre en ligne de compte pour le baptême. Nous allons voir cela dans quelques minutes.

Actes 2 : 38 à 39

Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le dont du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.

Les enfants ne réalisent pas vraiment qu'ils pèchent. Ils en sont toujours au rudiment de l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, et ils n'ont pas encore franchi le pas dans la compréhension réelle de ce qu'est le péché. Ils sont incapables, dans bien des cas, d'opérer les changements positifs nécessaires dans leur vie. Ils s'agit en fait de repentance. Ils ne saisissent pas le côté sérieux de ce que Jésus à fait et qu'Il puisse être leur Sauveur.

A la fin du verset 39, il est dit que c'est Dieu qui nous appelle. Le baptême représente le pas que nous faisons après que Dieu nous ait appelés. Ce n'est pas quelque chose que nous faisons systématiquement —comme les Juifs lors de la Bar Mitzvah (qui s'effectue à un certain âge, qui représente simplement le "rite d'un passage" par lequel il doivent passer à l'approche d'un certain âge). Mais ici, nous voyons que ce baptême a lieu après un appel particulier — individuel et personnel.

Donc, une personne qui va être baptisée doit ressentir (j'utilise le terme émotionnel spécifique ici) un besoin de s'engager et d'approfondir une relation avec Dieu, tout aussi bien que de croire à l'évangile, aux doctrines et à la vérité. Voilà les sentiments qu'une personne doit exprimer pour Dieu, tout en ayant une acuité mentale, de la maturité, la faculté de percevoir et de comprendre les doctrines, et ce qui a été accompli par le Christ pour elle, et ce que cela lui apportera dans le futur. Voilà ce qu'est le potentiel et tout ce qui doit être fait pour surmonter et croître.

Ce sont des choses qu'un enfant ne peut évidemment pas comprendre. Il est donc préférable d'être un jeune adulte au moment ou l'on veut être baptisé. Nous allons nous reporter à Luc 14 pour voir tout cela et pour que nous comprenions bien que nous pouvons terminer la course. Vous ne voudriez tout de même pas commencer à construire votre tour, et vous apercevoir que vous n'avez pas suffisamment de briques pour la terminer. Vous deviendriez alors la risée de tous. Et comme nous le verrons dans quelques instants, il y a pire que d'être la risée de tous.

Revenons à Luc 3 et examinons un petit peu le ministère de Jean, parce que le ministère de Jean était basé sur le baptême. (Nous parlons de Jean-Baptiste bien sûr).

Luc 3 : 1 à 3

La quinzième année du règne de Tibère César, - lorsque Ponce Pilate était gouverneur de la Judée, Hérode tétrarque de la Galilée, son frère Philippe tétrarque de l'Iturée et du territoire de la Trachonite, Lysanias tétrarque de l'Abilène, et du temps de souverains sacrificateurs Anne et Caïphe, - la parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie, dans le désert. Et il alla dans tout le pays des environs du Jourdain, prêchant le baptême de repentance, pour la rémission des péchés...

Luc 3 : 7 et 8

Il disait donc à ceux qui venaient en foule pour être baptisés par lui : Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc des fruits dignes de la repentance, et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham.

Comme je l'ai déjà dit, le ministère de Jean était entièrement basé sur ce genre de baptême — le baptême de repentance — c'est à dire sur la repentance des péchés chose qu'il accentuait lors de sa prédication. Mais, néanmoins, bien que son baptême visait la rémission des péchés, il s'efforçait également d'insister sur le fait de commencer à changer au cours de la vie dont le résultat tangible devait se traduire par l'action de porter du fruit. Il ne voulait pas que les gens aient l'impression que le baptême était quelque chose comme qui dirait une confession Catholique — ou les gens se rendent après avoir péché, et qui se font expié par le prêtre ; ensuite, ils sortent de là et recommencent à pécher et reviennent se reconfesser à nouveau ! Et ils repartent et ils reviennent etc.

Le baptême, c'est l'affaire d'une seule fois. Il représente un point de transition. Il serait mieux de dire "un point de non retour" et "le début d'un commencement" entre une vie révolue de péchés et une nouvelle vie ou l'on porte des fruits et ou l'on marche avec Dieu. Ce n'est pas un genre de rite de purification qui peut se répéter plusieurs fois. C'est l'affaire d'une seule fois supposée durer toute la vie. Il faut le faire qu'une seule fois. Il marque la fin d'une vie révolue et le début d'une nouvelle vie — de changement, de croissance et d'amélioration. Donc, Jean-Baptiste est en train de dire à ceux qui le suivaient ici, qu'ils devaient porter les fruits de la repentance. Voyons ce qu'il veut dire au juste.

Luc 3 : 9 à 14

Déjà même la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit sera coupé et jeté au feu. La foule l'interrogeait, disant : Que devons-nous donc faire ? Il leur répondit : Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n'en a point, et que celui qui a de quoi manger agissent de même. Il vint aussi des publicains pour être baptisés, et ils lui dirent : Maître, que devons-nous faire ? Il leur répondit : N'exigez rien au delà de ce qui vous a été ordonné. Des soldats aussi lui demandèrent : Et nous, que devons-nous faire ? Il leur répondit : Ne commettez ni extorsion ni fraude envers personne, et contentez-vous de votre solde.

Nous pouvons retirer deux points ici. Le premier, se trouve au verset 9. Jean-Baptiste dit très clairement sans détours, que cette décision est bien réelle. La période de jugement pour une personne commence lors de son baptême. "la cognée est mise à la racine des arbres". Donc, chaque arbre (c'est à dire chaque personne) qui ne porte PAS de bons fruits, sera coupé et jeté au feu. Voilà ce à quoi je faisais allusion il y a un instant, lorsque je disais qu'il y avait pire que d'être la risée aux yeux des autres — parce que vous n'avez pas terminé la course. C'est la vie ou la mort — la vie éternelle ou la mort éternelle — qui est jugé ici et qui commence avec le baptême. Donc, soit la personne prote de bons fruits et devient un enfant de Dieu, soit elle n'en porte PAS et elle est coupée et jetée au feu. Ce que nous faisons à des CONSEQUENCES ETERNELLES.

Le second point que nous pouvons voir dans cette partie c'est, quels sont les changements qu'il nous demande de faire. Si vous avez remarqué, les changement dont il parle sont foncièrement les mêmes que ceux que Jésus mentionne dans Matthieu 22 versets 37 à 40. Il s'agit des 2 plus grands commandements. "Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton c?ur, de toute ton âme, et de toute ta pensée... Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain somme toi-même".

C'est en gros ce que dit Jean-Baptiste. Donner à ce qui n'ont rien. Donner seulement ce qui est nécessaire. Ne pas intimider ou accuser faussement. Et celui qui n'est pas de façon évidente mentionné, mais qui se trouve à l'arrière, doit ostensiblement suivre les lois de Dieu. Voilà les deux choses. Lorsque vous obéissez aux lois de Dieu, vous démontrez de l'amour pour Lui — qui est le premier et le plus grand des commandement. Ensuite, lorsque vous faites le bien envers les autres, vous démontrer de l'amour pour votre prochain.

Donc, son message était le même que celui que Jésus-Christ prêchait. Nous ne l'avions pas aussi bien perçu que celui de Jésus. Il ne prêcha pas le Royaume de Dieu. Il prêchait le baptême de repentance. Mais les composants de deux commandements étaient présents. Et c'est ce qu'il essayait de faire percevoir à ses disciples pour qu'ils suivent cela.

Luc 3 : 16

Moi, je vous baptise d'eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.

Voilà la principale différence entre le baptême chrétien et le baptême de Jean. Dans le livre des Actes, il y a une situation, ou cela apparaît. Le baptême de Jean était juste un baptême de repentance, pour la rémission des péchés. Il n'était PAS relié au Saint-Esprit.

Bien sûr, Jean-Baptiste savait ce qu'était le Saint-Esprit — car il dit : "il vient, celui qui vous baptisera du Saint-Esprit". Il avait compris cela, par l'Ancien Testament. Il y a plusieurs passages des Ecritures dans l'Ancien Testament, qui montrent que Dieu enverra Son Saint-Esprit à Son peuple. Donc, Jean-Baptiste devait sûrement savoir — car c'est la seule façon d'expliquer ce passage — que le Fils de l'homme, le Messie était celui qui allait donner ce Saint-Esprit aux gens.

Et comme la mort du Christ, son enterrement, sa résurrection et son ascension n'avaient pas encore eu lieu — le Saint-Esprit, n'était pas encore disponible après le baptême. Donc, Jean, ne pouvait pas le transmettre. Ce n'était pas en son pouvoir. Cela n'avait pas encore eu lieu. Cela n'avait pas été possible non plus pour les disciples de Jésus de son vivant. Ils ont dû attendre comme tout le monde, le Jour de la Pentecôte en l'an 31 de notre ère, lorsque finalement le Saint-Esprit fut accessible aux gens.

Voici donc la grande différente entre le baptême de Jésus, qui est actuellement prêché dans l'Eglise (baptême Chrétien), et celui de Jean. Au moment ou le Christ monta au Père, le Saint-Esprit fut disponible et il pouvait descendre sur le croyant. Dans Actes 8, nous allons voir l'exemple ou il est question du baptême des Samaritains. Ils furent juste baptisés dans l'eau, car c'était Philippe qui les baptisait. Il n'était pas ministre. Il ne pouvait leur imposer les mains. Il revint donc à Jérusalem pour le dire aux apôtres.

Actes 8 : 14 à 17

Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu'ils reçussent le Saint-Esprit. Car il n'étaient encore descendu sur aucun d'eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit.

Ici, nous voyons bien la procédure. La personne est baptisée. Ensuite, on lui impose les mains. Et ensuite, le Saint-Esprit descend sur le croyant. Cela démontre très clairement le déroulement. Reportons-nous au premier passage doctrinal de Nouveau Testament concernant le baptême, Romains 6. Je ne vais pas trop approfondir cela. Je veux juste retirer quelques points. Je pense que cela est très clair. Nous n'avons pas vraiment besoin d'insister lourdement sur ce point.

Romains 6 : 1 à 14

Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié ave lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes mort avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n'a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c'est pour le péché qu'il est mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie, et c'est pour Dieu qu'il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n'obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d'iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. Car le péché n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce.

Je voudrais juste faire ressortir quelques points ici. Je ne les ai pas numérotés, mais je voudrais justes les passer en revue très vite, je l'espère. Juste les points principaux que nous venons de soulever. Le premier est que nous avons été baptisés en Christ. C'est à dire que nous avons été baptisés en Lui — en Son Corps, qui est l'Eglise. Et nous sommes devenus une partie de Lui. Nous voyons dans 1 Corinthiens 12, combien l'analogie est proche. Nous sommes devenus membres de Son corps, et Il est la tête de l'Eglise. Nous avons été baptisés en Jésus-Christ. Je dirai même plus, avec le Saint-Esprit, Lui et Son Père alors vivent en nous. Il s'agit d'une union entre nous et le Christ. D'une participation, d'une association. Par le baptême, nous sommes en communion avec le Père et le Fils.

Le second point, est que le baptême représente une mort. Il est dit que notre vieil homme meurt. Lorsque nous sommes plongés dans l'eau, notre vie antérieure — avec ses péchés — se termine. C'est en quelque sorte une mort. Paul ici au verset 6, dit que c'est une crucifixion. Et c'est ce que représente cette mort. Nous avons été crucifié avec Lui. Ce qui démontre la participation, l'association, que nous avons avec Christ. Lors de notre baptême, nous avons été crucifiés avec Lui. Nous avons participé à cette crucifixion. Lorsqu'une personne meurt, ses péchés sont effacés, tout comme lors du baptême. Mais Christ a payé pour ces péchés, ce qui nous a donné la possibilité de renaître en nouveauté de vie.

Le troisième point que je voudrais relever, c'est que le baptême ne représente pas seulement une mort, mais que l'eau du baptême représente une tombe. Lorsque vous êtes immergés, vous êtres totalement ensevelis par l'eau — tout comme lorsque l'on est enterré, vous êtes totalement ensevelis par la terre. Donc, lorsqu'une personne st baptisée, cela ne symbolise pas seulement la mort mais aussi l'ensevelissement. La personne est entièrement sous l'eau.

Le quatrième point, ensuite, est que la sortie de l'eau représente la résurrection. Nous retrouvons donc la mort, l'ensevelissement, la résurrection. Nous retrouvons tout cela dans l'acte du baptême d'une personne. Nous avons été ressuscités pour vivre à nouveau ; mais mieux qu'avant notre baptême. voilà pourquoi je disais que c'était plus qu'une simple démarcation entre une période révolue (dans laquelle nous vivions selon le monde) et une nouvelle vie qui se trouve devant nous (dans laquelle nous vivons selon l'Esprit).

La cinquième chose que je voudrais relever, c'est que le baptême est un signe de rédemption. Plusieurs de ces point se chevauchent quelque peu ; mais il est dit que Christ a payé pour nous et nous a libérés du péché, par lequel nous vivions avant. Le baptême est donc un signe de rédemption, car Jésus a été crucifié pour payer nos péchés et pour nous libérer du péché qui nous colle. Tout comme pour Israël qui sortit de l'Egypte finalement lors de son baptême, il en va de même pour nous lorsque nous sortons du monde (nous le devrions) par le baptême. Avant que nous soyons plongés dans l'eau [l'eau du baptême] cela représente notre dernier instant dans le monde. Ensuite lorsque nous ressortons de l'eau, nous sommes retirés du monde.

La sixième, c'est que le baptême nous annonce l'espoir de notre résurrection finale — en la vie éternelle, tout comme Christ. Le baptême représente une résurrection pour une nouvelle vie (une nouvelle vie physique), et il annonce aussi que nous allons (à la fin de notre vie physique et notre mort) ressusciter pour une vie éternelle. C'est ce qui est dit au verset 5. Si nous avons été unis ensemble, en l'image de Sa mort, nous le serons en l'image de Sa résurrection. Et Jésus ne fut pas ressuscité pour une vie physique. Il fut ressuscité en esprit, pour une vie éternelle. Donc notre sortie de l'eau du baptême nous montre à la fois une résurrection physique et une résurrection spirituelle.

Point numéro 7 : Le baptême représente notre engagement à vivre sans péché et dans la droiture en servant Dieu et notre prochain. Vers la fin de cette série de versets, il nous dit de ne pas laisser le péché régner dans nos corps mortels. Et ensuite de nous donner nous-mêmes comme des membres, et instruments, de justices — au service de Dieu et du prochain. Le baptême représente une façon de montrer (non pas seulement à nous-mêmes, mais aussi aux autres) que nous nous sommes engagés à vivre d'une nouvelle façon — dans une vie de droiture et de service. Voilà en quoi consiste l'engagement à observer ces deux plus grands commandements : (1) Aimer Dieu, (2) Aimer son prochain.

Le huitième point, ainsi que le dernier, est que le baptême est un signe qui indique que nous sommes sous la grâce. C'est ce qui est dit au verset 14 : "Car le péché n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce". Cela démontre, extérieurement, que nous avons été pardonnés par Dieu et que nous avons reçu (ou allons recevoir) les dons dont nous avons besoin pour croître et atteindre le Royaume de Dieu. Voilà tout ce qu'implique la grâce. Cela n'implique pas seulement notre pardon immérité mais aussi tout les dons gracieux qu'Il nous donne et qui nous permettent — et nous rendent capables — d'atteindre par la résurrection de la mort le Royaume de Dieu.

Voilà les huit choses que j'ai retirées de cette série de versets. Je suis sûr que nous pourrions en retirer beaucoup d'autres. Mais, j'ai pensé que ceux-ci étaient les huit plus importants. Et je suis étonné de tout son contenu. Le baptême n'est pas une cérémonie très élaborée. Il s'agit juste d'une immersion dans l'eau, de la confession (si l'on peut dire ainsi) d'une personne qui c'est repentie et qui accepte Jésus-Christ en tant que son Sauveur personnel ; ensuite elle est plongé dans l'eau et elle est ramenée à la surface. C'est un rituel très simple, c'est sa signification qui est plus profonde ; et elle signifie tellement. Voilà pourquoi, il nécessite une communion, si vous voulez utiliser ce terme. Bien souvent ce terme nous fait penser à l'Eglise Catholique. Mais, c'est une chose obligatoire par laquelle il nous faut passer pour entrer dans l'Eglise, car cela a une grande importance.

Donc, de par cette liste, nous pouvons comprendre pourquoi Paul considère le baptême comme l'une des doctrine fondamentale de l'Eglise. Il est si nécessaire, car il prépare le terrain pour tout ce que nous faisons, et il nous apprend tellement. Reportons-nous à Hébreux 6 maintenant, et voyons juste la liste des doctrines fondamentales. Je voudrais juste que vous remarquiez ce que fait Paul, il met les différentes étapes dans l'ordre. C'est à dire, ce qui doit se passer et se qui se passe. Et le baptême est une doctrine pivot, si vous voulez. Le baptême se trouve au milieu. Mais, Paul complique un peu les choses ici en disant "tendons à ce qui est parfait" premièrement. Cela vient après l'ordre des choses.

Hébreux 6 : 1(a)

C'est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait...

Ce qu'il voulait dire c'était : "Nous avons déjà reçu les bases. A présent, utilisons-les, mettons-les en pratique". Ensuite, il continue et donne une liste des six doctrines fondamentales qui avaient été mises de côté pour l'instant — car ils les avaient déjà comprises. Non pas qu'ils allaient les supprimer ; mais qu'ils n'allaient plus en parler, car c'était des choses qu'ils savaient déjà.

Hébreux 6 : 1 (suite) et 2

...sans poser de nouveau le fondement du renoncement de la doctrine des baptêmes, de l'imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel.

Cela vous donne en gros, l'ordre des choses fondamentales qui avaient lieu au commencement de la conversion d'une personne. La première chose c'est que nous entendons la vérité. Il ne mentionne pas cette dernière ici, mais il y a l'appel de Dieu, et nous commençons à étudier la vérité. Et en apprenant la vérité, nous en venons à comprendre qu'il faut se repentir — c'est à dire que nous avons besoin de changer. Nous essayons donc de changer de style de vie. C'est en gros ce que cela veut dire. Cela veut dire que les choses que nous avons faites avant notre appel ne nous ont mené nulle part. Elles nous menaient tout droit vers la mort. Et donc, une fois que nous avons su la vérité, nous avons su qu'il nous fallait changer notre façon de faire les choses menant à la mort, vers un chemin qui mène à la vie.

Deuxièmement, nous venons pour avoir foi en Dieu. nous commençons à voir que ces changements produisent dans nos vies de véritables bons fruits. Cela construit notre foi en Dieu que nous avons commencé à avoir en apprenant la vérité. Mais, nous commençons à cibler notre foi carrément sur Dieu seulement à ce moment-ci. C'est ce qui mène bien sûr au baptême. Tout de suite après avoir été baptisés, on impose les mains, et la personne reçoit le don du Saint-Esprit qui élargit la compréhension — tout comme notre motivation à accomplir les choses. Il nous lègue aussi (si vous voulez utiliser ce terme) ou il nous donne, les dons dont nous avons besoins pour opérer les changements en profondeur et pour une période de temps plus longue. De manière durable.

Vient ensuite, la résurrection — souvenez-vous que nous sommes sortis de l'eau pour une nouvelle vie. Parce que nous nous sommes repentis, nous avons été baptisés, nous avons foi en Dieu et l'on nous a imposé les mains — à présent, nous avons l'espérance d'une résurrection, n'est-ce pas ? Nous avons été "sauvés" au début — justifiés — et notre vie entière et notre potentiel nous sont à présent accessibles. Nous avons à présent, l'esprit de Dieu par son Saint-Esprit ; et nous pouvons comprendre la route sui s'ouvre devant nous. Tout en poursuivant cette route qui nous conduit, nous serons mené finalement vers la résurrection des morts (et aucune autre route ne pourra le faire).

Et le sixième, est que, une fois que tout cela s'est passé, nous nous trouvons face au jugement éternel. Ce que nous faisons à partir de ce point-ci, nous mènera ou nous coupera de la vie éternelle. A partir de ce point-ci, le jugement que Dieu rendra sera final ! C'est à dire à la fin de la vie de la personne en question. Après ce point, il est évident que le reste de notre vie sera dédiée à tendre vers la perfection — afin de devenir complets ; entiers tout comme Dieu.

Je voudrais juste que vous remarquiez que le baptême est une doctrine pivot au milieu de tout cela. Il y a certaines choses que nous pouvons apprendre avant le baptême. Mais, lorsque nous sommes baptisés, les choses s'ouvrent à nous. Voilà pourquoi c'est une chose magnifique lorsque cela arrive.

Nous avons atteint la fin de cette révision sur le baptême. nous allons maintenant nous reporter à Exode 14 et voir les évènements dont Paul parlait dans 1 Corinthiens 10 — en tant qu'exemple de baptême dans l'Ancien Testament. Ceci se déroule lors du dernier jour des Pains sans levain, il y a environ 3500 ans.

Exode 14 : 5 à 8

On annonça au roi d'Egypte que le peuple [d'Israël] avait pris la fuite. Alors le c?ur de Pharaon et celui de ses serviteurs furent changés à l'égard du peuple,. Ils dirent : Qu'avons-nous fait, en laissant aller Israël, dont nous n'aurons plus les services ? Et Pharaon attela son char, et il prit son peuple avec lui. Il prit six cents chars d'élite, et tous les chars de l'Egypte ; il y avait sur tous des combattants. L'Eternel endurcit le c?ur de Pharaon, roi d'Egypte, et Pharaon poursuivit les enfants d'Israël. Les enfants d'Israël étaient sortis la main levée.

Il n'avaient aucune idée de ce qui se passait derrière eux, dans la ville.

Exode 16 : 9 à 12

Les Egyptiens les poursuivirent ; et tous les chevaux, les chars de Pharaon, ses cavaliers et son armée, les atteignirent campés près de la mer, vers Pi —Hahiroth, vis-à-vis de Baal-Tsephon. Pharaon approchait. Les enfants d'Israël levèrent les yeux, et voici, les Egyptiens étaient en marche derrière eux. Et les enfants d'Israël eurent une grande frayeur, et crièrent à l'Eternel. Il dirent à Moïse : N'y avait-il pas de sépulcres en Egypte, sans qu'il fût besoin de nous mener mourir au désert ?[J'entends encore Edward G. Robinson dire cela dans le film des 10 Commandements, à chaque fois que je lis cela] Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d'Egypte ? N'est-ce pas là ce que nous te disions en Egypte : Laisse-nous servir les Egyptiens que de mourir au désert ?

La réaction de Moïse est différente à présent.

Exode 14 : 13 et 14

Moïse répondit au peuple : Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l'Eternel va vous accorder en ce jour ; car les Egyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous ne les verrez plus jamais. L'Eternel combattra pour vous ; et vous, gardez le silence.

Cela me fait toujours un peu sourire — car, même si ce que Moïse dit est plein de foi (il mit fin au plaintes, aux inquiétudes, aux craintes, de façon humaine), ce n'était pas ce que Dieu lui demanda de faire. Voyez ce que Dieu dit au verset 15

Exode 14 : 15

L'Eternel dit à Moïse : Pourquoi ces cris ? Parle aux enfants d'Israël ; et qu'ils marchent. [Ne restez pas ici !]

Moïse dit : "Restez en place". Mais Dieu dit : "Ne restez pas ici. Marchez !".

Exode 14 : 16 à 19

Toi, lève ta verge, étends ta main sur la mer, et fends-là ; et les enfants d'Israël entreront au milieu de la mer à sec. Et moi, je vais endurcir le c?ur des Egyptiens, pour qu'ils y entrent après eux ; et Pharaon et toute son armée, ses chars et ses cavaliers, feront éclater ma gloire. Et les Egyptiens sauront que je suis l'Eternel, quand Pharaon, ses chars et ses cavaliers, auront fait éclater ma gloire. L'ange de Dieu, qui allait devant le camp d'Israël, partit et alla derrière eux ; et la colonne de nuée, qui les précédait, partit et se tint derrière eux.

Ceci est intéressant. "La colonne de nuée partit et alla derrière eux". Il peut y avoir deux illustrations ici. (1) La colonne s'est élevée et déplacée, et elle est passé derrière eux. (2) L'autre illustration pourrait être la suivante, la colonne de nuée —ou la colonne de feu — s'étendait au-dessus d'eux. Comme un arc-en-ciel, elle restait ancrée à l'avant pour retomber derrière eux et les recouvrir. Je ne sais pas laquelle de ces deux illustrations est vraie. En lisant cela ici, il semblerait que la nuée se soit élevée et déplacée derrière eux. Mais il serait tout à fait possible que la nuée se soit étirée et les ait totalement enveloppés. C'est à dire, que de cette façon, elle les cachait complètement — et non pas seulement à l'arrière (cela peut être intéressant. Gardez cela à l'esprit pour le moment ou nous nous reporterons à 1 Corinthiens 10).

Nous voyons au verset 20 qu'au moins une partie de la nuée se place entre le camp des Egyptiens et le camp d'Israël.

Exode 14 : 20 à 22

Elle se plaça entre le camp de Egyptiens et le camp d'Israël. Cette nuée était ténébreuse d'un côté, et de l'autre elle éclairait la nuit. Et les deux camps n'approchèrent point l'un de l'autre pendant toute la nuit. Moïse étendit sa main sur la mer. Et l'Eternel refoula la mer par un vent d'orient, qui souffla avec impétuosité toute la nuit ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. Les enfants d'Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche.

Cela aussi est intéressant, si vous pensez au fait que la nuée puisse s'étirer. L'eau de la Mer Rouge se trouvait à leur droite et à leur gauche. Ils marchaient donc entre deux murs d'eau, qui sait de quelle hauteur. Mais SI cette nuée pouvait se placer devant eux jusqu'à derrière eux, ALORS, ils étaient aussi couverts devant, au-dessus, et à l'arrière avec cette nuée. Donc, d'une certaine façon, cela représenterait un exemple d'immersion totale dans l'eau — avec l'eau de chaque côté, mais de l'eau à l'état gazeux au-dessus, devant et derrière eux. Voilà pourquoi, j'ai mentionné cette autre illustration de la colonne de nuée. Il semblerait que se soit la compréhension de Paul (lorsque nous nous reporterons à 1 Corinthiens 10).

Exode 14 : 23 et 24

Les Egyptiens les poursuivirent ; et tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers entrèrent après eux au milieu de la mer. A la veille du matin, l'Eternel regarda le camp des Egyptiens, depuis la colonne de feu et de nuée, et il mit en désordre le camp des Egyptiens.

Cela veut dire que Dieu se trouvait au milieu d'Israël, et qu'Il regardait depuis la colonne de feu et de nuée. C'est vraiment très intéressant de penser à tout cela, car souvenez-vous qu'il est dit ailleurs que Dieu marchait au milieu du camp. Il était donc au milieu d'eux ; et Il regardait les Egyptiens qui se trouvaient derrière les Israélites.

Verset 25

Il ôta les roues de leurs chars et en rendit la marche difficile...

Essayez de conduire un char sans roues ! Cela devient une luge.

Exode 14 : 25 (suite) à 31

...Les Egyptiens dirent alors : Fuyons devant Israël, car l'Eternel combat pour lui contre les Egyptiens. L'Eternel dit à Moïse : Etends ta main sur la mer ; et les eaux reviendront sur les Egyptiens, sur leurs chars et sur leurs cavaliers. Moïse étendit sa main sur la mer. Et ver le matin, la mer reprit son impétuosité, et les Egyptiens s'enfuirent à son approche ; mais l'Eternel précipita les Egyptiens au milieu de la mer. Les eaux revinrent, et couvrirent les chars, les cavaliers et toute l'armée de Pharaon, qui étaient entrés dans la mer après les enfants d'Israël ; et il n'en échappa pas un seul. Mais les enfant d'Israël marchèrent à sec au milieu de la mer, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche. En ce jour, l'Eternel délivra Israël de la main des Egyptiens ; et Israël vit sur le rivage de la mer les Egyptiens qui étaient morts. Israël vit la main puissante, que l'Eternel avait dirigée contre les Egyptiens. Et le peuple craignit l'Eternel, et il crut en l'Eternel et en Moïse, son serviteur.

Sans aucun doute, la chose la plus importante de tout ce chapitre (et finalement de tout le sermon), se trouve dans cette dernière phrase, surtout la dernière partie. "Et le peuple craignit l'Eternel, et il crut en l'Eternel et en Moïse, son serviteur". C'est intéressant. Une fois qu'Israël se rendit compte de sa délivrance, il vit ses ennemis totalement détruits. Il vit les Egyptiens morts sur le rivage. Il vit cet énorme miracle que Dieu avait opéré pour lui. A ce moment là, ils étaient près à craindre et à croire. [C'est à dire], à respecter et à vénérer Dieu correctement et de croire en Dieu et en Moïse. Il n'y avait pas seulement Dieu. Il y avait aussi Moïse. Dieu était là, mais c'était Moïse qu'ils suivaient. Ils voyaient Moïse.

Dès ce moment, le peuple fit confiance de lui-même aux qualités de leader de Moïse. Bien sûr, il n'en fut pas ainsi tout le temps lorsqu'ils se trouvaient au désert. Les gens du peuple l'auraient bien tué quelque fois. En fait, quelque pages plus loin, c'est ce qui se passe. Je pense que c'est à la fin du chapitre 15. Moïse dit : "Que dois-je faire ? Ces gens sont prêts à me tuer !". Cela se passe au moment ou Moïse ne pouvait pas leur fournir de l'eau, chose très intéressante au sens général du terme. Même s'ils ont été baptisés, ils se déplaçaient dans un désert — ce qui signifie que l'eau, le Saint-Esprit comme il est dit dans le Nouveau Testament, ne leur serait pas été donné, excepté par un miracle venant de Dieu.

Et il est intéressant de constater qu'au premier endroit ou ils se rendirent, l'eau était amère, et Dieu dut la purifier. Se sont juste quelques exemples typiques intéressants ici concernant la providence de Dieu pour une chose. C'est à dire le fait qu'il n'y aurait pas de vie pour eux après le baptême, si Dieu ne subvenait pas à leurs besoins. Nous verrons cela un peu plus tard dans 1 Corinthiens 10. Ce que nous voyons, c'est qu'une fois qu'ils avaient traversé la Mer Rouge, le peuple était dans l'allégresse. Nous ne nous reporterons pas au chapitre 15, mais ils chantèrent ce cantique parlant du renversement des chars d'Egypte et de Pharaon par Dieu. Et ils étaient prêts alors à s'engager dans cette marche, à faire confiance à Moïse, et arriver à la Terre Promise. Et je pense que c'est ce que Paul relève ici dans 1 Corinthiens 10.

1 Corinthiens 10 : 1 à 4

Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu'il ont tous but le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ.

Nous allons mettre le baptême des Israélites dans le contexte du Nouveau Testament ici. Paul utilise leur exemple pour apprendre quelque chose aux Corinthiens. Nous ne pouvons pas le retirer totalement de son contexte ici. Le problème à Corinthe, était que le peuple s'estimait "être assez sage", qu'il pouvait participer aux choses du monde de Corinthe et être toujours sous la grâce de Dieu. Qu'ils étaient toujours couverts par la nuée, pourrait-on dire. Ils pouvaient ainsi participer à tous les divertissements qu'ils voyaient et qui avaient lieu à Corinthe ; et pouvoir toujours revenir à l'Eglise et paraître corrects devant Dieu. Paul utilise ensuite cet exemple reflétant l'expérience des israélites, en tant qu'argument contre cette façon de penser.

Remarquez la répétition du mot tous. Il est mentionné 5 fois dans ces 4 premier versets. "Nos pères ont tous été sous la nuée, ils ont tous passé au travers de la mer, ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et ils ont tous bu le même breuvage spirituel". Chaque Israélite était couvert par ce baptême en Moïse. Aucun Israélite ne fut oublié. Tous, par ce seul acte s'en remirent à Moïse particulièrement et à Dieu.

Souvenez-vous qu'il s'agit d'un baptême en Moïse, verset 2. Ce n'est pas un baptême "en Dieu". C'est un baptême "en Moïse" — en ses qualités de chef, aux choses que Moïse leur demanda de faire, aux endroits qu'ils leur demanda d'aller. Ils n'étaient PAS baptisés en Dieu, ou en Christ. Cela n'était pas encore accessible. Il faudrait plutôt dire, que c'est le système du Nouveau Testament. De la Nouvelle Alliance, et celle-ci est l'Ancienne Alliance. Ils étaient donc baptisés en Moïse.

Ce même tous, nous dit à qui Dieu donna la direction à suivre, la protection, la délivrance, et la providence miraculeuse. Tous ! Personne ne fut oublié ! Et chacun des actes de Dieu — tous les miracles et tout ce qui se passa — venait de Christ. Il est symbolisé par un rocher, duquel coulait de l'eau. Il est la Source, de toutes les bénédictions que reçut Israël.

Et les Corinthiens sont supposé comprendre que ce même Rocher est aussi Celui qui subvint à nos besoins. Il est toujours la même Source, et Il n'est pas physique. Comme il est dit ici, Il est spirituel. Dans un sens plus littéraire, ce mot serait surnaturel. Mais, je pense que ce que Paul essaye de faire ici, c'est de donner un sens plus élevé à leur direction. Ils avaient beaucoup d'activités physiques, d'amusements et d'autres choses qui avaient lieu dans le monde de Corinthe. Paul leur disait : "Regardez, notre vie est spirituelle. Nous avons reçu un aliment spirituel et un breuvage spirituel. C'est un baptême spirituel. Tout ce que nous faisons, nous le faisons pour l'esprit et non pour la chair". Dans l'histoire d'Israël, tout ce que nous pouvons lire de lui, c'est que sa façon de penser, en toute chose était charnelle. Mais, nous sommes de loin différents — sous cette Nouvelle Alliance.

Il nous faut comprendre, comment ils furent baptisés dans la nuée et dans la mer. Pour la mer, c'est le plus simple. J'ai déjà parcouru cela en partie dans Exode 14. Descendre dan la mer (même s'ils ne furent jamais touchés par l'eau) et en ressortir vivants de l'autre côté, ressemble à ce qui se passe lors de notre baptême. C'est clair. C'est la même chose. Ils descendirent dans la mers et en ressortirent. Ceci est donc une sorte de baptême.

Pour la nuée cependant, c'est un petit peu plus intéressant. Je ne vous ai pas donné ces versets plutôt mais, Nombres 10 : 34 et Nombres 14 : 14, disent que la nuée était au-dessus d'eux et qu'elle resta au-dessus d'eux lorsqu'ils sortirent du camp. Les rabbins donc, lorsqu'ils mirent par écrits leur commentaires concernant ce sujet, dirent que la nuée ne les conduisait pas seulement, mais qu'elle les couvrait, comme une canopée. Ils étaient, non seulement guidés par la colonne de nuée (ou par la colonne de feu), mais elle les protégeait des rayons du soleil et de la chaleur du désert. Vous pouvez donc comprendre qu'il y avait effectivement une colonne de nuée, mais elle formait une arche et recouvrait le camp tout entier, les préservant ainsi d'être brûlés par le soleil horriblement chaud.

Il y a même certains commentateurs qui disent que la nuée enveloppait bien tout le camp, et élevait le taux d'humidité, afin que le peuple soit plus confortable. Il ne faisait pas trop sec. Il ne faisait pas trop humide. Il ne faisait pas trop chaud. Il ne faisait pas trop froid. Dieu leur fournit la couverture idéale contre la chaleur du soleil du désert. Je ne sais pas si tout cela est vrai, mais il est très intéressant d'y réfléchir surtout en terme de baptême.

Donc, se trouver sous la nuée — ou partiellement engloutis ou recouverts par elle — se rait comme le fait d'être immergés en elle. Elle était juste en l'état gazeux plutôt qu'en l'état liquide [en eau] comme elle l'est pour nous ( sous forme d'étang, de piscine ou autre). Donc, en suivant Moïse à travers la mer — et plus tard à travers le désert — tous les Israélites s'engagèrent à suivre Moïse et Dieu, comme je l'ai dit auparavant. C'est ce que sous-entend leur accord dans Exode 19 au verset 8 et au chapitre 24 au verset 3, ou ils disent : "Tout ce que l'Eternel à dit nous le ferons". C'était juste une manière physique de dire la même chose. Ils décidèrent : "Moïse est notre chef. Nous le suivrons". Ils pensaient ainsi jusqu'au Mt Sinaï. Un fois là, ils voulaient qu'Aaron leur fasse un veau d'or, mais ceci est tout à fait autre chose.

D'une certaine façon donc, par ce baptême, ils s'engagèrent envers l'Ancienne Alliance — qui est d'obéir aux lois de Dieu et de suivre Son exemple. Mais, dans 1 Corinthiens 10 verset 5, nous allons voir que la plupart d'entre eux échouèrent.

1 Corinthiens 10 : 5 à 10

Mais la plupart d'entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu'ils périrent dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d'exemples, afin que nous n'ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d'eux, selon qu'il est écrit : Le peuple s'assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir. Ne sous livrons point à l'impudicité, comme quelques-uns d'eux s'y livrèrent, de sorte qu'il en to